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L’enquête du jeudi. Accidents de la circulation. (2/2) Voici les voies de recours pour les victimes

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Il existe des voies de recours pour le dédommagement des victimes d’accidents. Même celles qui ont été abandonnées par les auteurs en fuite. Elles bénéficient aussi d’un dédommagement grâce à un fonds de garantie.


L’obtention du dédommagement en cas d’accident de moto obéit à une procédure. Selon K. S., responsable commercial dans une société de courtage en assurances , la procédure est la même que pour les automobiles. Il faut le rapport du constat de la police ou de la gendarmerie et le rapport des sapeurs-pompiers qui interviennent. Une fois à l’hôpital, le médecin fait un constat et délivre un certificat d’état initial. Il y mentionne l’état de la victime à l’instant où elle a été conduite à l’hôpital par les sapeurs-pompiers. Après les soins, en cas de guérison, le médecin délivre le certificat médical de guérison. Ce sont tous ces documents, ainsi que l’assurance de la moto, et les frais médicaux qui sont déposés chez l’assureur.


Lire aussi :Accidents de la circulation. (1/2)- Les motos à l’origine des plus graves dégâts corporels des victimes


Ce dernier conduit la victime chez son médecin pour une autre expertise. En principe, son constat doit être le même que le médecin traitant. C’est après tout cela que l’assurance décide de dédommager la victime. Une somme initiale est donc proposée à la victime. Si elle n’est pas d’accord, une contre-expertise est effectuée, pour revoir le niveau du préjudice. En cas de désaccord les deux parties se retrouvent devant les tribunaux. Déjà, après les constats d’usages effectués, la police ou la gendarmerie dépose une copie chez l’assureur pour l’informer de l’accident. En cas de décès de la victime, c'est le parquet qui saisit l’assureur.

Un fonds pour les victimes abandonnées

Mais que se passe-t-il en cas de fuite de l’auteur de l’accident ? « En cas de fuite, c’est l’Etat qui prend la victime en charge. Il y a un fonds pour cela », explique le responsable commercial. Sur chaque assurance payée, une somme est prélevée, qui constitue ce fonds de garantie pour les victimes pour lesquelles des coupables n’ont pas été identifiés. « Mais les gens ne le savent pas », reconnaît-il. Souvent ce sont des Ong qui interviennent, jusqu’à ce que les victimes soient dédommagées.

Aucune notion de l’assurance

« Toutes les motos doivent être assurées », indique K S. Malheureusement, nombreux sont encore les motocyclistes qui n’ont pas cette notion de l’assurance. Surtout à l’intérieur du pays. « Nous avons voulu installer une agence à Touba au Nord-Ouest de la Côte d’Ivoire. Nous avons rencontré les autorités administratives et les forces de l’ordre. Il était question qu’ils nous aident à informer les populations qu’une agence d’assurances existe désormais dans la localité. Mais il est ressorti de leur propos que celles-ci n’ont pas cette habitude d’assurer leurs engins. Et les victimes alors ? On m’a dit que tout se règle à l’amiable », a-t-il expliqué. Pourtant, à l’en croire, l’assurance de la moto n’est pas très élevée. C’est à partir de 12 000 F CFA l’année, en fonction de la puissance du moteur.

A Abidjan, la situation est différente. Les nombreuses opérations de contrôles effectuées par les forces de l’ordre ont permis de changer la donne. « Beaucoup de motocyclistes ont commencé à se mettre en règle », a indiqué un capitaine de police. Ils ont le permis de conduire, la vignette, l’immatriculation et l’assurance pour la plupart. Mais le problème de l’incivisme reste posé. « Ils ne respectent pas le code de la route. C’est comme si cela est fait pour les seuls automobilistes », se plaint Edgard. Tant ces motocyclistes se faufilent entre les véhicules sans se soucier des piétons. Il fait savoir que ceux qui s’adonnent à ce type de conduite dangereuse sont généralement les jeunes gens. Qu’ils soient artisans, ouvriers ou commerçants.

M. Fofana, conseiller municipal à Attécoubé, fait remarquer que ce phénomène est national. Sa commune faisant partie du grand Abidjan, il ne lui revient pas à elle seule de prendre les décisions qui conviennent. C’est le ministère de l’intérieur qui a pris des dispositions afin de venir à bout de la situation. Ce qui explique les opérations d’envergure effectuées régulièrement par les forces de l’ordre.

S’agissant des actions menées par le ministère des transports pour établir l’ordre dans la circulation des motocyclistes, nos préoccupations n’ont pas trouvé de réponse auprès des agents dudit ministère. Surtout celles concernant l’aménagement de pistes cyclables qui avait été annoncée, afin de rendre la circulation encore plus fluide et surtout plus sécurisée.


Diomandé Karamoko





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