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Politique

Côte d’Ivoire. Le parti de Laurent Gbagbo boycotte les législatives

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Le Parti des Peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) a décidé de ne pas prendre part aux élections législatives qui se dérouleront en Côte d’Ivoire le 27 décembre 2025. Cette décision a été prise au cours de sa quatrième session ordinaire qui s’est tenue le 6 novembre 2025 à Cocody en présence de son président Laurent Gbagbo.

« Le Comité central a décidé, en toute responsabilité de ne pas participer aux prochaines élections législatives », peut-on lire dans le compte rendu de cette session ordinaire. Et deux raisons motivent cette décision. Selon le comité central, « les conditions d’élections crédibles ne sont pas réunies. L’environnement socio politique délétère ne s’y prête pas (répression, persécutions, harcèlement judiciaire) ». Le PPA-CI a également décidé de ne pas reconnaitre les résultats de l’élection présidentielle du 25 octobre 2025, donnant le Président Alassane Ouattara vainqueur. Le Comité central a en outre dénoncé les motifs d’arrestation du vice-président du parti, Damana Adia Pickass, qu’il juge « injustes, politiquement motivés et contraire à l’Etat de droit ».

Le parti entend donc poursuivre sa « lutte pacifique, démocratique et patriotique » pour, indique-t-il, « la restauration de la souveraineté populaire, la réhabilitation de l’Etat de droit, et la refondation du contrat social ivoirien sur les principes de justice, de vérité, de liberté et de dignité nationale », a conclu le Comité central.

Faut-il le rappeler, ces décisions du PPA-CI font suite aux récents évènements liés à l’élection présidentielle du 25 octobre 2025. Après le rejet de la candidature de son leader Laurent Gbagbo à cette élection par le Conseil constitutionnel, le PPA-CI membre influent du Front commun, a décidé de « bloquer » la tenue de l’élection et protester contre la candidature du Président Alassane Ouattara, qu’il juge anticonstitutionnelle. C’est dans ce cadre qu’une marche a été projetée le 11 octobre 2025, alors que la campagne présidentielle avait débuté. Bien que cette marche ait été interdite, certaines localités ont été tout de même le théâtre de manifestations violentes ayant occasionné mort d’hommes et dégâts matériel. Au total 700 manifestants ont été interpellés dont certains ont été jugés et condamnés à 36 mois de prison ferme. Le 4 novembre 2025, Damana Adia Pickass, vice-président du PPA-CI a été interpellé à son tour pour son rôle dans ces troubles. Conduit à la section anti-terroriste du tribunal de première instance, il est actuellement sous mandat de dépôt. Plus d’une dizaine de faits sont mis à sa charge. Il s’agit notamment des faits « d’actes terroristes, assassinat, atteinte aux opérations électorales, outrage et voies de fait envers un bureau de vote et ses membres, participation et organisation d’une manifestation interdite ou non déclarée, participation à un mouvement insurrectionnel, attroupement armé ou non armé ».

Diomandé Karamoko


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