publicité

Fanico

Présidentielle 2025: Vincent Toh Bi Irié : Du sang neuf dans l’arène

Publié le :

La saison des prochaines joutes électorales s’ouvrira le 25 octobre par la présidentielle. Si plusieurs de nos leaders aspirent à se porter candidats, parfois en sachant fort bien que la loi électorale ne le leur permet guère, il se trouve parmi ceux qui seront dans le starting-block, Vincent Toh Bi Irié, du sang véritablement neuf dans l’arène politique.

Nombreux sont les Ivoiriens qui l’ont connu pendant la crise postélectorale de 2010-2011, en qualité de journaliste-chroniqueur, auteur de nombreux articles sur lebanco.net, venancekonan.com et dans Fraternité Matin. On a ensuite appris à le connaître : énarque, administrateur civil, expert en questions électorales, en prévention et en résolution de conflits, etc. On l’a ensuite vu à l’œuvre en tant que directeur de cabinet du ministre d’État, ministre de l’Intérieur, puis comme préfet de région des Lagunes et préfet du département d’Abidjan. On l’a également vu assurer l’intérim des maires élus à Port-Bouët et au Plateau, dans le cadre de la délégation spéciale en 2020.

Dans ces positions d’envergure nationale, unanimement, les Ivoiriens ont pu apprécier sa compétence, sa proximité avec ses administrés, son intégrité, son profond humanisme et sa vision d’homme d’État capable de faire bouger les lignes, et dans le bon sens.

En août 2020, juste avant la dernière présidentielle, nous avons tous appris, avec surprise et désolation, la démission inattendue du préfet hors grade, Vincent Toh Bi Irié. Du jamais vu dans ce pays : un préfet, ou même un ministre, qui démissionne de ses fonctions. Mais personne n’en saura jamais davantage sur les raisons réelles qui ont motivé son départ de la préfecture d’Abidjan car Vincent Toh bi Irié est un professionnel jusqu’au bout des oncles : il est tenu par le devoir de réserve, qui est pour lui un sacerdoce.

Octobre 2025 arrive à grands pas et le préfet Vincent Toh Bi est candidat à l’élection présidentielle. C’est un observateur qui descend ainsi dans l’arène politique pour se présenter au suffrage des Ivoiriens. C’est surtout du sang neuf dans la mesure où il sort des ornières et se démarque de l’homme politique classique. Il ne ressemble guère à Boigny, ni à Bédié ou à Guéï, pas plus qu’il ne ressemble à Gbagbo ou à Ouattara. C’est un pur produit de l’école ivoirienne, qui est entré à l’ENA par le mérite seul, à l’époque où un fils de pauvre pouvait brillamment réussir le concours d’entrée dans cette prestigieuse école.

Tandis que les plus brillants de ses condisciples, guidés par la volonté de se servir, se ruaient vers les filières du trésor ou des impôts, Vincent Toh Bi a fait le choix raisonné de servir en choisissant l’administration civile. Il est ainsi sorti sous-préfet pour servir à Tiémé, département d’Odienné, à la fin des années 90. Servir les populations et non se servir dans les deniers publics, tel est son mantra. C’est pour cela qu’il a refusé de se faire payer pour l’intérim à la tête des mairies du Plateau et de Port-Bouët en 2020, bien que la loi lui permît de percevoir les émoluments des deux maires en plus de son salaire de préfet de région. Mieux, en quittant la tête de la mairie du Plateau, il laissa cinq milliards dans les caisses communales en quelques mois de gestion. Je serais vraiment curieux de savoir quel est le solde que cette commune affiche aujourd’hui, cinq ans plus tard.

Servir, tel est le condensé de toute l’action de l’homme Vincent Toh Bi Irié. Il a servi les populations de Tiémé au début de sa carrière avant de servir celles de 46 pays africains sur 54. Ensuite, il est revenu servir son pays sur insistance de feu Hamed Bakayoko, alors ministre d’État, ministre de l’Intérieur. Il a servi avec brio son pays en tant que directeur de cabinet adjoint, puis directeur de cabinet, préfet de région des Lagunes et préfet d’Abidjan. Plus tard, il a continué de servir son pays et ses populations dans le cadre des activités de son ONG Aube Nouvelle. Il a sillonné ce pays en long et en large. Il en a visité toutes les régions, tous les départements et quasiment toutes les sous-préfectures, pour promouvoir la cohésion sociale et le vivre ensemble. Il a montré, sans salaire et sans faire usage d’un centime de l’État, qu’on pouvait servir son peuple et son pays pourvu qu’on eût une vision et un sens élevé du devoir citoyen.

C’est cet homme, Vincent Toh Bi Irié, que nous nous proposons de présenter aux ivoiriens dans une série d’articles qui commencent aujourd’hui. Et c’est un sachant qui écrit ces lignes, nous qui le connaissons de l’intérieur, non seulement pour avoir été ami avec lui ces quatorze dernières années, mais surtout pour l’avoir observé dans ses attributions officielles de 2014 à 2020, puis dans ses efforts citoyens à la tête d’Aube Nouvelle depuis 2020 à ce jour.

Famahan SAMAKÉ (PhD).


GENERATED_OK



publicité

FIL INFO

25 août 2025

Présidentielle d'octobre : Simone Gbagbo se lance dans la course

25 août 2025

Telegram : « Nous gagnerons »… Un an après son arrestation, le fondateur dégomme l’enquête

25 août 2025

Trump menace de déployer la Garde nationale à Baltimore

25 août 2025

Mali : la Croix-Rouge célèbre ses 60 ans d’actions humanitaires

25 août 2025

Onga sort de l’oubli : Oligui Nguema inaugure le premier collège de la commune



Fanico

25 août 2025
Présidentielle 2025: Vincent Toh Bi Irié : Du sang neuf dans l’arène
Avenir 15 août 2025
Tiburce Koffi : l’art de banaliser l’injure publique
Tiburce Koffi. 13 août 2025
Monsieur le Procureur, n'allez pas au-delà des avertissements
Dr Kanaté Dahouda Soumahoro, PhD. 5 mai 2025
Le Pradoïsme est un humanisme


Annonces
publicité