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Kibarou

Kibarou . Le monde au chevet des océans malades

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Pour la troisième fois, le monde par l’entremise de l’Organisation des Nations Unies (ONU),se penche à compter d’aujourd’hui, sur l’état des océans dans la ville côtière de Nice en France. Ces géants cours d’eau qui occupent 75 % de la planète, sont des écosystèmes nourriciers du monde, en situation de souffrance fort inquiétante.

Qu’adviendra -t-il de l’évolution des océans au cours des prochaines décennies ? Question d’autant plus importante que chacun de nous inconsciemment ou non, contribue au quotidien, à la pollution de ces fonds marins. Avec en prime des quantités astronomiques d’emballages plastiques, formant d’énormes tapis de déchets sur les coraux, ces gardes à manger des poissons. En effet, en se débarrassant ici et là d’emballages plastiques de tout genre dans la nature, plutôt que de les jeter dans des poubelles, surtout en cette saison pluvieuse, il y a fort à parier qu’une importante quantité finisse en mer. Drainée par les eaux de ruissellement.

A l’échelle mondiale, ce sont plus de 400 millions de ces emballages plastiques qui à ce jour bourrent les fonds marins. La Côte d’Ivoire n’est pas à l’abri de cette pollution comme de bien d’autres . Les pouvoirs publics qui en ont conscience ,n'ont pas hésité à mettre au cœur des problématiques environnementales de cette année, la lutte contre la pollution par les plastiques. Mais en réalité, il s’agit là d’un vieil engagement comme le rappelle le décret No 2013-327 du 22mai2013, interdisant la production, l’importation, la commercialisation, l’utilisation des emballages plastiques en Côte d’Ivoire, adopté depuis 2014. Cependant, en ce qui concerne l’application dudit décret, la réalité est tout autre. Rien a véritablement changé. Les interventions sporadiques d’agents du Centre ivoirien Antipollution (CIAPOL) chez les fabricants et vendeurs de ces emballages pour s’assurer du respect dudit décret, n’aura été que de la poudre aux yeux. Et les prétendus efforts qui auraient été déployés, pour dit on réduire la production des sachets plastiques à usage unique, sont aussi loin d’être efficaces. En clair, ce décret ne sert à rien dans les faits. Puisque les sachets et bouteilles plastiques non biodégradables continuent d’ obstruer nos caniveaux au quotidien.

Il reste aussi entier, le problème du rejet en mer des eaux ballastes après avoir servi au nettoyage des calles de grands pétroliers qui circulent. Il en résulte une insalubrité de certaines de nos plages, par des gommes de pétrole, renvoyées par les flux et reflux des vagues.

Il en est de même de la mort chaque année de quantités impressionnantes de poissons, sous l’effet de la pollution aquatique constatée sur des baies lagunaires d’Abidjan….. Autant de problématiques environnementales récurrentes qui interpellent les pouvoirs publics. Et que ceux-ci se contentent de relever une fois l’an, à l’occasion de la célébration des journées de l’environnement ou des océans. Mais sans plus.

Moussa Ben Touré


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