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Côte d’Ivoire. Circulation à Abidjan : (1) Attention ! Motos (en) danger !

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Oumar Sacko, directeur général des transports et de la circulation.

C'est l’explosion des deux et trois roues dans le Grand Abidjan. Des centaines voire des milliers de coursiers et livreurs sillonnent la ville pour la livraison d’aliments et d’appareils vendus en ligne. Le coût élevé du transport et les embouteillages fréquents ont également poussé de nombreux usagers à acquérir des motos comme moyen de transport. Ce foisonnement des motocycles dans la circulation a globalement fait impliquer ces engins dans près de 40 à 45 % des accidents sur les voies à Abidjan, aux dires de Oumar Sacko, directeur général des Transports terrestres et de la Circulation du Ministère des Transports.

« Les livreurs utilisent les motos pour travailler efficacement. Nous les salariés également utilisons ces mêmes engins. A Abidjan, le transport est trop cher. Il peut prendre presque le tiers de ton salaire. Alors qu’avec une moto, vous pouvez faire une bonne économie, vous arrivez tranquillement à l’heure au travail et à la maison », affirme Konaté Ladji, un enseignant.

Le hic, c’est ce que dénonce un chauffeur de taxi : « Les conducteurs de motos roulent vraiment très mal. Ils ne portent pas de casques et ils font preuve d’incivisme sur les routes. Ils ne s’arrêtent jamais au feu rouge et ils font toujours de mauvais dépassements comme s’ils étaient dans une course de vitesse avec les voitures. »

À Abidjan, révèle Oumar Sacko « en 2024, sur environ 1 671 accidents enregistrés, c’est près de 500, soit 25 % des accidents qui ont eu lieu sur l’ex boulevard VGE (maintenant dénommé Félix Houphouët-Boigny). Et s’il y a 50 morts dans des accidents à Abidjan, l’ex boulevard VGE concentre à lui seul 50% soit 50 personnes tuées », ajoute-t-il. Selon les statistiques de son ministère, ces accidents sont liés à des facteurs humains, notamment l’indiscipline des conducteurs, à travers le non-respect du code de la route. Il n’est pas rare de voir des motocyclistes griller le feu rouge. Tout ceci contribue à élever le niveau d’accidents sur les routes.

En vue de préserver les vies humaines sur les routes, le gouvernement, à travers le ministère des Transports, s’est doté, depuis 2021, d’une stratégie nationale de sécurité routière qui a pour objectif de réduire le nombre de morts à 25 % en 2025 et à 30% à l’horizon 2030. Une stratégie qui implique des mesures restrictives notamment contre les véhicules de deux ou trois roues.

Moussa I. Koné





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