La 4ᵉ édition du Salon du Livre africain de Paris a rassemblé, du 14 au 16 mars 2025, environ 100 éditeurs et 300 auteurs, proposant une trentaine de conférences autour du thème : « Voyage(s) en diaspora(s) », avec le Cameroun comme pays invité d'honneur et le Brésil comme pays invité spécial.
Pendant plusieurs jours, éditeurs, auteurs et passionnés se sont retrouvés pour célébrer la diversité des voix africaines et de la diaspora, un dialogue littéraire à l’intérieur de l'Afrique et entre l’Afrique et l'Amérique latine. Une rencontre entre cultures, traditions et voix. Le moins que l'on puisse dire, c’est que la 4e édition du Salon africain de Paris a tenu toutes ses promesses. Après les trois premières éditions, organisées dans le 6e arrondissement, et face à un public croissant, enthousiaste et assoiffé de littérature africaine, Erick Monjour, le directeur du Salon et son équipe ont décidé, mieux ils ont été « contraints » de déménager.
Ils ont posé leurs bagages dans le 4e arrondissement, à la Halle des Blancs Manteaux, dans un espace plus grand. Un espace qui semble encore "petit", tant il a fait salle comble. De la patience, il en fallait pour braver la circulation dans les allées. Qui passe, qui marque un arrêt pour visiter les stands et faire ses emplettes. Il fallait avoir un appétit d'ogre, de l'envie de dévorer les livres des yeux ou de les acheter et se les faire dédicacer, de rencontrer des auteurs et immortaliser cet instant ou encore assister aux rencontres. Une centaine d'éditeurs et libraires ont permis aux enfants, aux adultes, aux professionnels, aux journalistes, aux passionnés, à ce public hétéroclite de se nourrir aux mamelles de la foisonnante littérature africaine qui enregistre une visibilité notoire, une place séduisante avec un intérêt grandissant.
Conférences et consécrations
Le public s'est délecté de conférences qui ont permis des échanges riches, des découvertes captivantes. Au total, une cinquantaine de conférences. Les conférences et tables rondes ont abordé des thématiques essentielles : le rôle de la littérature dans la transmission des mémoires ; l’édition africaine face aux défis du marché international et l’émergence de nouvelles voix féminines. Des rencontres riches en échanges, où des auteurs confirmés et de jeunes plumes ont partagé leurs expériences et perspectives.
Ces trois jours ont également permis une véritable immersion au cœur de la littérature africaine et afrodescendante, deux scènes littéraires vibrantes. Le salon a également été marqué par des séances de dédicaces animées, permettant aux visiteurs d’échanger directement avec leurs auteurs préférés. Parmi les ouvrages phares, on retrouve des essais engagés, des récits de fiction puissants et des ouvrages jeunesse mettant en lumière les réalités et imaginaires africains.
Le Salon du livre, c’est aussi un lieu de consécration. Son dernier livre « Le rêve du pêcheur » (Gallimard) permet à la Camerounaise Hemley Boum, lauréate de nombreux Prix, entre autres le Prix Ivoire, le Prix Ahmadou Kourouma, le Prix de l’Algue d’or, etc, de remporter le Grand prix Afrique 2025. Le journaliste Franco-camerounais Christian Eboulé s’est vu attribuer le Prix Afrique de roman historique pour « Le testament de Charles » publié par les Editions Mouchetées.
Cette 4e édition a constitué un rendez-vous littéraire majeur, renforçant la visibilité des écrivains africains et offrant un espace d’expression essentiel pour la créativité du continent.
Une correspondance de Maï Coulibaly
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