Alima Diomandé est une reine de beauté qui a su transformer son règne en un véritable engagement social. Bien au-delà des strass et paillettes, elle a mis sa notoriété au service de causes qui lui tenaient à cœur. Nous revenons sur sa vie après son sacre.
De teint clair, Alima Diomandé est une femme souriante et joviale. Depuis son enfance, elle a toujours été fascinée par l’élégance, la prestance et la capacité des Miss à inspirer et fédérer des communautés. Pour incarner l’image idéale de la reine de beauté ivoirienne, Alima Diomandé a dû travailler sur elle-même : apprendre à gérer la pression, développer son éloquence et affiner sa posture.
En 2006, elle remporte le concours Miss Côte d’Ivoire, puis Miss CEDEAO l’année suivante. « Ces victoires ont profondément influencé ma vie personnelle et professionnelle. Elles m’ont permis de gagner en assurance, d’élargir mon réseau relationnel et de bénéficier d’opportunités incroyables. » Depuis dix ans, l’ancienne reine de beauté poursuit sa carrière professionnelle aux États-Unis, où elle a obtenu un Bachelor en infirmerie.
Engagement social
Pour Alima Diomandé, Miss Côte d’Ivoire est avant tout une célébration de la beauté, de la culture, de l’intelligence et de l’engagement social. C’est pourquoi elle s’oppose aux préjugés selon lesquels les candidates à ce concours de beauté seraient des femmes aux mœurs légères. « Mon parcours et mon engagement témoignent de la rigueur et du sérieux qui animent cette aventure. Je crois fermement que ces jugements hâtifs ne font qu’alimenter la polémique et détourner l’attention des valeurs positives que véhicule ce concours ».
Participer à ces concours de beauté était avant tout, pour Miss Alima, une opportunité de se surpasser, de représenter fièrement la Côte d’Ivoire et de disposer d’une plateforme pour défendre des causes qui lui tiennent à cœur. Au-delà des feux des projecteurs et du prestige associés à son titre de reine de beauté, Alima Diomandé s’est investie d’une mission sociale après son couronnement.
Campagnes de sensibilisation
Elle a eu l’occasion de collaborer avec diverses organisations non gouvernementales, ainsi qu’avec l’ambassade des États-Unis sur des campagnes de sensibilisation aux infections sexuellement transmissibles et au dépistage relatif à diverses maladies. Elle a également travaillé avec des associations locales et internationales, pour mettre en place des programmes d’autonomisation et de formation, offrant aux jeunes femmes, les outils nécessaires pour réussir dans la vie. « J’ai investi mon énergie dans des projets de développement social, qui m’ont permis d’allier ma notoriété à un engagement concret pour le bien-être de ma communauté », confie-t-elle.
Conseils aux jeunes filles
Depuis le sacre d’Alima en 2006, l’organisation du concours Miss Côte d’Ivoire a connu de nombreuses évolutions. Cela est un fait qu’Alima Diomandé apprécie. « Le concours a adopté une approche plus globale et moderne. L’accent est mis non seulement sur l’esthétique et la beauté naturelle, mais aussi sur l’intelligence, le savoir-être et l’engagement social des candidates ».
Aux jeunes filles qui rêvent de devenir Miss Côte d’Ivoire, elle conseille de cultiver leur singularité, de se préparer minutieusement tant sur le plan physique que mental, et de ne pas hésiter à développer leurs compétences personnelles et professionnelles. Elle les encourage également à voir ce concours comme une opportunité de se découvrir, de s’épanouir et d’être des porte-voix pour des causes qui leur tiennent à cœur.
De Lima Soro
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