Eugène Yobouet qui exerçait dans le journalisme en France en 2011, fait partie des premiers collaborateurs de lebanco.net. Il a contribué à faire connaître le site en France.
Comment et en quelle année êtes-vous venu à Lebanco?
Je suis Yobouet Kouakou Eugène, plus connu sous le nom d’Eugène Yobouet dans le milieu de la presse en Côte d’Ivoire. Depuis 1998, j’ai travaillé pour plusieurs médias en Côte d’Ivoire et j’ai été le correspondant du groupe « Le réveil », éditeur du quotidien « Le Nouveau Réveil » en France pendant près de 8 ans. C’est d’ailleurs en France que M. Lucien Pouamon m’a contacté pour me parler du projet « le banco.net ». Depuis 2015 je suis rentré au pays où je fais de la communication pour certaines structures. Aujourd’hui je suis chargé de la relation presse pour le parti politique Pro-Côte d’Ivoire.
M.Lucien Pouamon et moi sommes amis par le biais des réseaux sociaux depuis des années. C’est dans nos échanges qu’il m’a parlé de son projet de création de Lebanco.net qui m’a séduit. Et en 2011, nous avons finalisé un contrat de collaboration en tant que représentant du site en France. Il a mis le matériel nécessaire à ma disposition pour que je travaille dans de bonnes conditions. J’ai donc fait ce que je pouvais pour faire connaître le site dans l’univers médiatique ivoirien en France. J’espère lui avoir donné satisfaction.
Qu’est ce qui demeure comme un meilleur souvenir pour vous à Lebanco ?
Comme meilleur souvenir, c’est la belle collaboration que j’ai eue avec M. Lucien Pouamon. Je me souviens de cette rencontre que nous avons eue à Paris, lors de l’un de ses séjours dans la capitale française. Il m’a félicité. Mais ce qui m’a le plus frappé chez M. Pouamon, c’est l’humilité de l’homme et aussi la foi qu’il avait en son projet. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je serai toujours présent si Pouamon a besoin de moi pour un quelconque soutien de ma part.
Comment voyez-vous l’évolution de Lebanco depuis votre départ ?
Je ne suis jamais parti de Lebanco. C’est aussi mon bébé. Je suis rentré en Côte d’Ivoire en 2015, comme je l’ai signifié plus haut. Une fois au pays, j’étais occupé par d’autres projets pour lesquels je suis rentré. Mais je suis attentivement ce bébé dont j’ai contribué à la naissance. Et honnêtement je suis heureux et fier de voir la dimension et la notoriété que le site a prises aujourd’hui. La promptitude et la réactivité face à l’actualité montre le professionnalisme du site. Avec les « alertes », « lebanco.net » se positionne désormais comme l’un des premiers médias au cœur de l’actualité ivoirienne, voire africaine. Aussi, avec sa rubrique « Fanico », Lebanco offre-t-il une fenêtre à tous les acteurs de la société de s’exprimer. C’est ce que le peuple cherche.
Quels conseils vous donnez pour faire progresser Lebanco davantage ?
Je sais que M. Pouamon tient à ce projet et il ne lésinera pas sur les moyens pour l’améliorer. C’est aux journalistes de faire preuve de professionnalisme et d’engagement pour faire progresser Lebanco et le positionner parmi les meilleurs médias sur les plans national et international. Cela passe par la création de nouvelles rubriques. La création d’espace vidéo sur le site lui donnera encore plus de visibilité. Aussi faudra-t-il penser à prendre les dispositions pour les alertes sur les smartphones comme le font plusieurs sites internet. L’information se tient désormais dans les mains et il faut savoir séduire le monde.
15 ans d'existence. Quelle est votre message à l'endroit de Lebanco?
15 ans ce n’est pas 15 jours, ni 15 mois. Pas facile pour un média de tenir dans ce temps. Mes sincères félicitations à M. Lucien Pouamon et à son équipe. Depuis 2010, beaucoup d’eau a coulé sous le pont et « lebanco.net » a su résister. Mais c’est maintenant que le plus dur commence car l’actualité est permanente et elle est de plus en plus dense. Que ce soit sur le plan politique, socio-culturel et sportif, tout bouge et chaque seconde a ses réalités. C’est en ce moment qu’on a besoin du professionnalisme des journalistes.
Mon message va donc à l’endroit des journalistes qui animent le site. Qu’ils prennent toutes les dispositions pour être au cœur de l’actualité afin de répondre aux attentes des lecteurs qui sont devenus de plus en plus exigeants en matière d’informations. Pourquoi pas décrocher des lauriers pour Lebanco ? Le site a acquis une bonne notoriété. Il faut donc garder le cap afin de relever les nouveaux défis et challenges quise profilent à l’horizon.
Moussa I. Koné