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Fanico

Mais qui a peur d’une enquête sérieuse et indépendante sur les évènements de 2021 à 2023 ?

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Mais qui a peur d’une enquête sérieuse et indépendante sur les évènements de 2021 à 2023 ?

L’indépendance de la justice au Sénégal, est mise à rude épreuve et devient véritablement problématique dans le régime actuel. En effet, le Pm du Sénégal par sa voix, a nié officiellement, toute possibilité d’indépendance de la justice dans le gouvernement qu’il dirige.

Mais véritablement, dans quelle forme d’Etat bizarroïde, sommes-nous ? Oui, c'est une question que nous devons absolument, tous se poser actuellement au Sénégal. En tout cas moi, je me la pose. Car, eu égard à ce qui se passe actuellement, au Sénégal tout particulièrement, au niveau de la justice, le gouvernement passe complètement à côté de la plaque et agit, comme bon lui semble et en roue libre. En réalité, maintenant au Sénégal, c’est le pastef qui semble rendre la justice, en lieu et place des magistrats dans les tribunaux et conformément aux lois et du Code de procédure pénale. Et, cela est en train d’être fait de manière expéditive et en catimini, comme à l’époque des sinistres dictatures au début des indépendances africaines. Ils mettent ainsi, entre parenthèses les lois et règlements de la République en vigueur et même, la Constitution, au vu et au su de tous les Sénégalais. Ils sont ainsi, en train de prendre, des décisions, arbitrairement et délibérément, sur une affaire qui n’a pas encore été jugée. Il s’agit des évènements de 2021 à 2023 qui, en principe, ne devraient relever absolument, que de la justice et non de personne d’autre. Si, réellement, nous étions dans un véritable État de droit consacré. Mais, hélas ! Malheureusement, tel n’est pas le cas. Les actes et la pratique du gouvernement actuel, dans beaucoup de domaines, mais surtout, en matière de justice, prouvent tout le contraire d’un État de droit avec une justice autonome, adossée sur les lois de la République, en vigueur. Oui, effectivement, nous sommes en présence d’une justice de classe, entre les mains de ceux qui nous gouvernent. Mais de fait, notre pays, le Sénégal, n’est-il pas en train de retourner, à pas de géant, vers une république bananière ? On peut bien l’affirmer, au regard du rythme avec lequel les libertés individuelles et collectives font l’objet d’une violation sans précédent. Dans tous les cas, c’est comme si, car la pratique factuelle du gouvernement pastef, est conforme et à l’image d’une république bananière. Sinon, comment le gouvernement (Pastef) peut-il prendre, la liberté d’octroyer arbitrairement et unilatéralement, de prétendues indemnisations sans aucune décision de juste au préalable, mais simplement un fantomatique comité, concocté par eux-mêmes. Nous savons tous, que jusqu’ici, aucune enquête indépendante, relative aux douloureux événements de 2021 à 2023, n’a été effectuée à cet effet. Par conséquent, aucun verdict, provenant de jugement de nos cours et tribunaux, relatif à ses évènements, n’a attribué à aucun ancien détenu, une indemnité quelconque. Donc, le Pastef est en violation flagrante de la loi d'avoir offert des primes et récompenses, à ses militants et souteneurs, sur aucune base légale. C’est manifestement un scandale sans précédent au Sénégal que rien ne différencie à une forme de corruption de grande envergure perpétrée au sommet de l’Etat. Pour un pouvoir qui prône la rupture systémique, la reddition des comptes et lutte contre la corruption, c’est complètement raté le coche. Avec tout le vacarme assourdissant organisé autour de leur triptyque J J J, ils sont en train d’être rattrapés par la réalité qui se moque éperdument de la vanité de ceux qui ne la prennent pas en compte dans leur engagement et entreprise. Je trouve bien dommage et regrettable le fait que, les forces vives, démocratiques, éprises de paix et de justice, se soient tues face à cette situation si grave de déni de justice. Ce silence, des voix supposées, autorisées de notre pays, est incompréhensible. Il constitue une régression impardonnable et injustifiable des défenseurs des droits de l’homme, des libertés et de la justice, le fait qu'ils n'aient pas élevé la moindre protestation et dénonciation contre ce déni de justice. Un déni de justice qui est en train d’implanter ses racines et de vouloir avoir droit de cité dans notre pays sous le magistère du régime pastefien. Certes, le pouvoir pastefien est légitime, il vit dans l’illégalité. Car, la plupart des actes qu’il prend, sont en violation flagrante avec les lois en la constitution en vigueur.Mandiaye Gaye





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