Docteur Balla Sékou Sidibé est chef du service traduction interprétariat du Ministère des Affaires Etrangères. C’est un ancien membre de la communauté Ivoirienne de Washington,DC la ville qui a vu naître le quotidien Lebanco.net. Il est l’un des témoins de la naissance du journal. C’est avec émotions et nostalgie qu’il parle de Lebanco.net
Lisez-vous régulièrement Lebanco.net ? Si oui, quels commentaires faites - vous de son évolution ?
En fait, c’est ma première référence. Bien que je sois maintenant en Côte d’Ivoire , je me considère comme membre de la communauté de Washington,DC et je pense que ma première source d’information en ce qui concerne la communauté Washingtonienne, c’est bien Lebanco. C’est la première page que j’ouvre quand j’accède à mon réseau social. Et je voudrais encore une fois de plus réitérer la vision du frère Pouamon Lucien. A l’époque, la communauté de Washington était une communauté naissante. On était actif à mettre certaines choses en place comme des amicales.
Quand il a eu l’idée de créer Lebanco.net, pour nous c’était la bienvenue. On s’est dit voilà ça nous donne un instrument de communication, parce que notre souci premier était la vie de la communauté de là -bas. Si on avait un organe de presse qui venait mettre en lumière nos activités, pour nous, c’était la bienvenue. Comme dans ce genre d’activité chacun avait son attente de ce que le nouveau bébé sera, on s’attendait à de grandes choses et force est de constater que je ne suis pas déçu du résultat.
Que pensez-vous de l’importance des informations qui sont proposées ?
En tant qu’organe d’information, je le vois d’abord comme un trait d’union entre la communauté de Washington et celle de la Côte d’Ivoire. Tout ce qu’il y a lieu de savoir d’intéressant, on l’a dans Lebanco,net, sans oublier que je suis agréablement surpris de l’intérêt et de la profondeur de couverture des sujets importants au plan national. Je peux dire que je suis un fan de Lebanco. Je ne le dis pas pour plaire, c’est la réalité. Quand je finis de le lire je me sens suffisamment informé.
Avez-vous des suggestions à faire pour améliorer le contenu ?
Ce que je suggérerais en tant qu’un doyen de la communauté, ce serait que de temps en temps, Lebanco.net nous fasse une rétrospective de ce qu’il se passait aux Etats – Unis, en ce bon vieux temps de la construction de la communauté ; un bref historique des choses ne serait vraiment pas mal.
Seriez- vous un peu nostalgique ?
Je ne suis pas qu’un peu, je suis très nostalgique (rire) . Mais en fait, notre communauté est très vivante aux Etats - Unis et ça serait bien si le journal pouvait donner un peu plus de lumière sur la vie de la communauté de là- bas. Nous sommes fiers que Lebanco soit né aux Etats Unis et il est important qu’il offre cette fenêtre à ceux qui sont restés là – bas, à ceux qui sont partis et qui sont revenus et à ceux qui sont pas partis.
En terme d’organe de presse, j’aime bien ce que je vois. Une autre suggestion serait que de temps en temps, des sujets brûlants de l’actualité soient décortiqués minutieusement, sous différents angles (deux à trois analyses). Ce ne serait pas obligatoirement le même jour mais peut-être dans la semaine. Je pense que ça donnerait un poids supplémentaire au journal , et franchement on en a besoin. A mon sens, Lebanco.net est déjà établi comme un journal de premier plan.
Quels sont vos vœux pour Lebanco.net qui a atteint aujourd’hui 15 ans ?
Je dirai bravo pour ce qui a déjà été accompli. Je souhaite bon vent à tous les journalistes. Je dois le dire, la professionnalisation de Lebanco m’impressionne. Au début, il avait été dit que ça servirait à informer la communauté. Je suis heureux de constater qu’il a dépassé nos premières espérances. Mais, comme l’appétit vient en mangeant, on souhaite qu’il soit encore plus grand.
Je voudrais sincèrement féliciter Lucien Pouamon pour sa vision et je suis très heureux d’avoir été associé à la naissance de Lebanco.net . Je ne peux m’empêcher de lui tirer mon chapeau.
Propos recueillis par Marie-Claude N’da