La copropriété est souvent source de conflit. Quelles solutions faut-il pour éviter ou régler ces conflits entre voisins d’un immeuble ou d’une cité ? C’est en substance à cette question que Mme Koné Ehui, directrice de la Copropriété au ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme (MCLU), a donné des réponses lors de l’émission « les 13 minutes du MCLU » de la Télévision nationale (RTI1).
« La première solution que nous proposons, avant même d’entrer dans une maison, est de demander au promoteur un règlement de copropriété ou un cahier des charges », a indiqué Mme Koné Ehui au cours de cette émission qui avait pour thème : « Copropriété : les rapports de bon voisinage ». Selon elle, le règlement de copropriété est obligatoire. Il définit l’organisation et le fonctionnement du syndicat des copropriétaires. « Je rappelle que lorsque vous allez dans une cité ou que vous êtes dans une copropriété, la loi dit que de plein droit, vous formez un syndicat de copropriétaires », a-t-elle fait savoir. Et ce syndicat des copropriétaires aura un fonctionnement différent d’une association. Dans une association l’on est libre de cotiser. Tandis que dans un syndicat, il est plutôt obligatoire de cotiser. Et le syndicat a des organes spécifiques comme le conseil syndical. « La cité c’est une espèce de nation en miniature ,parce que vous allez former une vraie famille. Il faut qu’il y ait des lois pour marcher au même pas », a-t-elle poursuivi.
Bien avant, elle a pris soin d’expliquer ce que c’est que la copropriété. « Vous êtes propriétaires des appartements que vous avez achetés. Mais pour les escaliers, les ascenseurs, vous êtes propriétaire ensemble avec ceux qui ont acheté des appartements dans le même immeuble et au même titre que vous », a expliqué la directrice de la Copropriété. Il s’agit là, de la copropriété verticale.
Quant à la copropriété horizontale, il s’agit des maisons basses, des habitations contiguës avec des airs de jeux, des jardins. Et malheureusement, des conflits surviennent souvent entre ces personnes qui partagent ces biens communs. Notamment des conflits liés à la nuisance sonore. Il arrive aussi que certains copropriétaires refusent de cotiser pour l’entretien de l’escalier, de l’ascenseur, également pour le paiement de la facture de l’électricité dans les escaliers.
La copropriété comme facteur de cohésion sociale
Pour la directrice de la copropriété, il faut faire de sorte à ne pas empiéter sur les biens communs. Il faut lever des cotisations pour les entretenir. « Notre direction a compris très tôt que la copropriété est un facteur de cohésion sociale. Dans une copropriété, il faut transcender la barrière ethnique, la barrière religieuse, la barrière raciale, pour être autour d’un syndicat de copropriété. On se retrouve autour de ce qui est essentiel, notre rapport de voisinage », a-t-elle souligné . Elle estime que la gestion de la copropriété a une incidence sur la gestion de la paix sociale au niveau national.
Diomandé Karamoko
-
COMMENTAIRES
PLUS D'ARTICLES
-
Côte d’Ivoire – Inde : Un partenariat stratégique pour l’égalité des Genres
-
Intelligence Artificielle : La presse numérique adopte une charte pour encadrer l’usage en Côte d’Ivoire
-
Les rebelles du M23 toujours visibles à Walikale malgré l’annonce de leur retrait
-
Un verre de vin par jour, c'est vraiment sans risque pour la santé ?
-
Journée mondiale de l’eau 2025 : La Chaire UNESCO met en lumière, l’importance de la préservation des glaciers
-
Après les prisonniers , des universitaires décédés appellent à la candidature de Paul Biya
-
PND ivoirien 2026-2030 : Le secteur de la Communication fait ses derniers réglages
-
Dans le quartier new-yorkais de Queens, la peur de Trump plombe les affaires
-
Côte d'Ivoire. Audiovisuel : carton jaune du régulateur à France 24
-
Décès du père de la ministre Anne Ouloto : Les condoléances du couple Ouattara à la famille éplorée
-
Washington, nouvel ami des dictateurs et des autoritaires
-
Au Tribunal.Fin de cavale pour deux frères mécaniciens devenus voleurs à moto
-
Liste électorale provisoire: La CEI apporte des éclaircissements aux nombreuses plaintes sur les réseaux sociaux
-
Le nouvel échangeur Akwaba: Améliorer la fluidité du trafic pour plus de 100.000 véhicules par jour.
-
Côte d'Ivoire. Déguerpi, il a installé son atelier au cimetière (Reportage)
-
Côte d’Ivoire. L’échangeur du carrefour Akwaba officiellement ouvert à la circulation.
-
Côte d'Ivoire. Conflit foncier : Coffi-Studer tient à disposer de l'intégralité de son terrain
-
Au Tribunal. Vigile la nuit, voleur le jour
-
Côte d’Ivoire. Des industriels indiens en visite d'affaire à Abidjan
-
Côte d’Ivoire. Abidjan : Une rue porte désormais le nom de Séri Gnoléba
-
Rencontre Tshisekedi-Kagame à Doha : les deux chefs d’État réaffirment leur engagement pour un cessez-le-feu immédiat
-
Côte d’Ivoire. Actions sociales- Dominique Ouattara appréciée par « ceux qui ont vu ses œuvres de bonté »
-
Côte d’Ivoire. JIF 2025 à Bocanda : André Silver Konan offre des pagnes à 150 femmes
-
L’Alliance Fleuve Congo/M23 boycotte les négociations de paix de Luanda
-
Des prisonniers camerounais appellent Paul Biya à briguer un 8e mandat.
-
Côte d’Ivoire. Dominique Ouattara s'inspire de la sagesse de Thérèse Houphouët-Boigny
-
Kibarou . Pour une présidentielle dépouillée de tous germes de violences.
-
Côte d’ivoire . Le Conseil municipal de Bouaké valide plusieurs projets de développement
-
Côte d’Ivoire . 6 immeubles menacés d’effondrement, démolis à Attecoubé et Songon
-
Persona non grata l’Ambassadeur sud-africain: Jusqu’où ira l’escalade entre Washington et Pretoria ?
-