publicité

Societe

Côte d’Ivoire. Fêtes de fin d’année : Du poulet à toutes les sauces

Publié le :

En vente, des poulets de chair de 8.000 francs Cfa au marché de Tiébissou

Difficile de dire si les poulets trouvent du goût aux fêtes de fin d’année. En tout cas, ils donnent bien du goût à ces fêtes, ces gallinacés qui sont mangés à toutes les sauces, à cette occasion. Ils sont même souvent le principal du menu : poulet rôti, braisé, piqué ou kédjénou de poulet, c'est-à-dire soupe de poulet. Au marché, on s’arrache ces volailles comme de petits pains auprès de vendeurs qui les exposent dans des cages. Les prix varient selon la qualité.

À cause du goût

« On a les pondeuses, les poulets qui pondent des œufs. Je fais une pondeuses à 5 000 francs CFA. C’est le même prix pour les poulets africains. On a les poulets de chair que je vends à 8 000 francs et les coquelets à 7 000 francs. Ici, les prix sont approximativement les mêmes. Mais il peut y avoir quelques différences. Cela dépend du fournisseur, car chacun à son fournisseur », nous explique Kouakou Yao, l’un de vendeurs de poulets à Tiébissou.

Les prix peuvent être également liés, selon lui, à la qualité des volailles. Par exemple, il y a des poulets de chair de 10 000 et de 3 000 francs. Là, la différence se fait au niveau du poids. Un petit poulet africain peut être vendu plus cher qu’un gros poulet de chair à cause du goût. Ça c’est une autre différence.

« Une fête sans poulet est tout sauf une fête »

Cependant, chez les clients, les consommateurs, le choix du poulet se fait en fonction de diverses approches telles que le prix ou la qualité. « Tu es seul ou tu vis avec ta petite famille, tu peux prendre du poulet africain. Selon moi, c’est plus doux et même naturel que le poulet de chair de quarante jours. Mais si on est dans une grande famille, le choix sera vite fait pour le poulet de chair. Avec seulement trois gros poulets de chair, on aura de la viande en quantité pour tout le monde », nous dit un anonyme.

Un autre pense qu’il faut être réaliste et économe. « Si je n’ai pas beaucoup d’argent pour acheter un bon gros poulet, je prends ce que mon argent peut payer, même si c’est un poulet de trente jours. Poulet, c’est poulet. D’ailleurs, la fête ne se limite pas qu’à manger du poulet. Il faut bien boire et bien s’habiller ». C’est clair que chacun s’adapte en fonction de sa réalité. De toute façon, comme le soutient Konan Wilfried, « on fête avec le poulet. C’est lui qui fait la fête surtout les fêtes de fin d’année. Si tu veux manger autre chose, il faut y ajouter du poulet. Une fête sans poulet est tout sauf une fête ».

Moussa I. Koné







publicité

FIL INFO

9 mai 2025

Les forces armées américaines se préparent à exclure 1 000 militaires trans

9 mai 2025

Mali:Les partis politiques rejettent "catégoriquement la suspension de leurs activités par un décret ...

9 mai 2025

Le pape Léon XIV prend la parole pour la première fois: "Nous voulons être une Eglise qui avance"

9 mai 2025

RDC : 18 enfants volés à Mahagi et interceptés par la police ougandaise

9 mai 2025

Uranium du Niger : Les locaux du français Orano perquisitionnés



Fanico

Dr Kanaté Dahouda Soumahoro, PhD. 5 mai 2025
Le Pradoïsme est un humanisme
Bamba Alex Souleymane 2 mars 2025
Foncier urbain : Bruno Koné dérange les intérêts mesquins de bandits à col blanc et des parrains de la pègre
Mandiaye Gaye 4 février 2025
Mais qui a peur d’une enquête sérieuse et indépendante sur les évènements de 2021 à 2023 ?
Fier 19 décembre 2024
RTI : le DG intérimaire en situation de conflit d'intérêts ?


Annonces
publicité