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Kibarou

Kibarou. On veut bien comprendre

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L’on a vivement déploré ces derniers temps, les réalités jusqu’ici méconnues du grand public, de la face cachée de la FESCI. Or donc, si le tonitruant mouvement scolaire et universitaire, à caractère syndical ne s’adonnait plus tant que ça, aux actes irresponsables de perturbation du système éducatif national, par des grèves sauvages perpétrées à la moindre occasion, c’était bien par ce qu’il jouissait de ce qu’on pourrait qualifier d’une certaine autonomie de gouvernance malveillante. Et cela a duré des années, sans qu’au niveau des décideurs politiques, aucun cri d’offuscation ne soit entendu à propos. On aurait dit qu’une espèce d’omerta, régie par un probable accord tacite régnait là-dessus. Sinon, comment expliquer et surtout comprendre qu’il ait pu exister pendant toutes ces années, des chambres de passe, des couloirs de tortures, des admissions illégales d’étudiants aux chambres des cités universitaires, moyennant des milliers de francs ,atteignant des montants toujours supérieurs à ceux fixés par le Centre régional des œuvres universitaires (CROU). Faut-il vraiment croire que tout cela a pu exister à l’insu de tous ? Ou a-t-on choisi tout simplement de laisser ce mouvement scolaire allègrement évoluer en l’état, tant qu’il s’abstient de mettre régulièrement à mal l’Ecole en Côte d’Ivoire ? Ce sont là des questions d’autant plus légitimes que le CROU ne peut pas prétendre ignorer ce comportement de la FESCI, qui avait pratiquement réussi à lui arracher une bonne partie de ses attributions. De nombreux étudiants ne juraient plus que par ladite FESCI. Tant pour les questions d’insécurité au sein des cités, qu’elle semblait avoir réussi à juguler, que pour l’accès aux chambres, non sans ignorer que rien de tout cela ne relevait de ses responsabilités. Alors question essentielle : à quoi servait pendant tout ce temps le CROU, dont on ne sait rien des dénonciations publiques ou administratives – si toutefois il y en a eu- de ces comportements malsains, nés de cette grave déviation de la FESCI ? Il a fallu que les loups se mangent entre eux, dans l’équipe dirigeante du mouvement estudiantin, relativement à des questions de divergences d’intérêts et des querelles de leadership, pour que ce lugubre univers du règne fesciste s’ouvre enfin au grand public. Ces actes criminels justifient pour nombre d’Ivoiriens, la suppression de ce mouvement estudiantin. Et par ricochet, toutes les autres entités semblables qui s’y trouvaient. Dans le même temps, ils sont aussi légion ceux qui souhaiteraient voir le CROU vidé de ses gestionnaires ou administrateurs actuels, qui ont jusqu’ici décidé de se barricader derrière un mutisme des plus déconcertants, laxistes et coupables sur le sujet, chaque fois que des journalistes les ont sollicités pour avis sur des faits aussi graves. L’on aimerait bien aussi, qu’il soit mené une réorganisation des méthodes ou procédures de gestion de toutes ces cités. Afin que force reste véritablement à l’Administration en la matière.

Moussa Ben Touré





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