Au regard de sa forte consommation lors des événements sociaux comme le mariage ou les funérailles, on peut dire que le bandji, vin blanc extrait du palmier a à huile, fait partie du patrimoine culturel des Baoulé. Le vieux Kan, fonctionnaire à la retraite à Tiébissou, sait extraire le jus du palmier. On le retrouve en pleine action sur un palmier dans son domaine. Il en extrait du bandji pour sa propre consommation. Notons que le breuvage peut être produit en grande quantité pour être commercialisé. Cependant, il est conseillé de le boire avec modération.
« Pour extraire le bandji, on identifie le ou les palmiers dont on veut extraire le jus, c’est-à-dire le liquide. On nettoie tout autour, car il faut de la propreté », insiste-t-il. Généralement, c’est un vieux palmier dont on a déjà utilisé les graines qu’on abat pour extraire le vin. Une fois abattu, le producteur fait coucher le tronc du palmier à moitié.
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« On creuse un trou moyen dans le tronc, au-dessus. En dessous, un autre trou plus petit que celui du haut. Juste en bas du tronc du palmier incliné, on place un récipient à l’endroit du trou percé afin de recueillir le vin. Entre le palmier et le récipient, on va planter un roseau de bambou ou, à défaut, un tuyau. Cela permettra de conduire le liquide qui coulera du palmier vers le bidon, nous explique le doyen.
On peut agrandir l’entaille faite au-dessus du tronc, au fur et à mesure que les jours avancent. Mais elle doit rester fermée avec des feuilles ou une petite bâche afin de préserver le jus contre le soleil ou des insectes nuisibles. On peut également mettre du feu pour chasser les bestioles, comme pour avoir du vin chaud.
« Une fois extrait, le vin frais peut être bu sans problème », soutient le vieux Kan. La bonne qualité est conservée pendant une journée. Certaines personnes le font fermenter pour le boire après deux ou trois jours voire plusieurs jours. Le vin est recueilli au moins une fois par jour et certains palmiers peuvent produire jusqu’à cinq litres par jour.
Moussa I. Koné
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