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Côte d’Ivoire . D’importantes actions en cours pour désengorger les prisons

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Lors de son point de presse le 18 septembre 2024, après le Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Amadou Coulibaly a eu à répondre à la question de la surpopulation carcérale en Côte d’Ivoire. « Nous n’avons jamais nié que nous avons un problème de surpopulation carcérale », a-t-il indiqué avant de souligner que le gouvernement fait beaucoup d’efforts pour résoudre le problème.

Au nombre des efforts fournis par le gouvernement ivoirien pour venir à bout de la problématique de la surpopulation carcérale, Amadou Coulibaly a cité les réformes qui ont été faites au niveau de la justice. Il y a la construction de tribunal de Bingerville et d’Abobo qui vont décongestionner le tribunal d’Abidjan. Ce qui va permettre une célérité dans le traitement des dossiers. Il a également cité la question de l’augmentation du nombre de magistrats. Au niveau international, le ratio est d’un magistrat pour 10 000 habitants. Le porte-parole du gouvernement a reconnu que la Côte d’ivoire est à un magistrat pour 35 000 habitants. Mais avec les efforts qui sont entrain d’être faits, ce taux sera réduit pour être proche de la norme internationale. « L’une des réponses à la surpopulation, c’est la construction de nouvelles maisons d’arrêt et de correction qui se fait dans le pays. Il y a donc une volonté du gouvernement d’adresser cette question. C’est d’ailleurs pour cela que les statistiques sont tenues de façon régulière. Et vous pouvez voir que des grâces qui sont accordées à des détenus apportent également une réponse à ce problème de surpopulation carcérale, puisqu’on libère très souvent des individus qui sont quasiment au bout de leur peine ou qui ont commis des délits mineurs. La volonté existe », a insisté Amadou Coulibaly avant d’indiquer que le problème de surpopulation carcérale n’est pas propre à la Côte d’Ivoire. C’est mondial. Et il ne faut pas dissocier ce problème de l’augmentation des populations. Mais ce qu’il faut toutefois retenir c’est la volonté du gouvernement d’adresser ce problème. « Et le Chef de l’Etat met les moyens à disposition pour cela », a-t-il fait savoir.

La présidente du Conseil nationale des Droits de l’Homme (CNDH) Namizata Sangaré avait affirmé, selon une publication de l’Agence ivoirienne de Presse (AIP) du 16 septembre 2024, que ce sont 12 056 détenus, soit 51,27% des détenus qui sont en attente de jugement dans les établissements pénitentiaires. Et cela sur la base d’une enquête menée par le CNDH du 10 au 14 juin 2024. Et le nombre total des détenus d’avril à septembre 2024 est de 23 515 dans les 35 établissements pénitentiaires qui ont fait l’objet de l’enquête, selon ladite structure.

A ce propos, le porte-parole du gouvernement a répondu ceci : « les chiffres de la Côte d’Ivoire sont détenus par le ministère de la justice. C’est ce ministère qui gère l’administration pénitentiaire. Et le ministère de la justice, de façon régulière met à jour ses chiffres ». Le ministère de la justice a par ailleurs démenti les chiffres donnés par le CNDH et expliqué que les personnes en attente de jugement à la date du mercredi 12 juin 2024 était de 9870 sur un effectif total de 27473 détenus, soit 35,93%.

Diomandé Karamoko





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