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Côte d’Ivoire . Un comité d’experts en Genre, mène une étude sur la masculinité positive

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Durant 18 mois, une étude sera menée sur toute l’étendue du territoire ivoirien sur la masculinité avec l’appui de l’Organisation de Coopération et de Développement économique (OCDE) et l’Agence nationale de la Statistique (ANStat). Le Groupe Technique Consultatif (GTC) composé d’experts en Genre avec à sa tête Mme Euphrasie Kouassi Yao, titulaire de la Chaire Unesco, « Eau Femmes et pouvoir de Décision », a tenu sa première réunion le jeudi 12 septembre 2024, en vue de mener des réflexions sur cette nouvelle étude et d’y apporter ses contributions.

De nombreux experts notamment en ingénierie du Genre de la Chaire Unesco, Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions (CUEFPOD), des experts locaux dans le domaine de l’égalité entre les sexes, des Organisations de la société civile, des experts de l’Agence nationale de la Statistique (ANSTAT) de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, des partenaires au développement et des acteurs du gouvernement composant le GTC étaient nombreux dans la salle de conférence de la CUEFPOD à Cocody .Ils ont pris connaissance des différentes articulations de ce projet d’étude sur la masculinité positive présenté par l’OCDE. A cette rencontre, l’ANStat représentée par Mme Doria Deza chargée des statistiques sociales et point focal du Genre, a également entretenu les parties prenantes à ce projet d’étude sur la masculinité positive, sur le rôle que joue cette structure dans la promotion du Genre en Côte d’Ivoire. « Nous sommes engagés dans la lutte pour l’égalité des sexes. L’ANStat travaille dans ce sens. Nous avons eu à faire beaucoup de travaux pour pouvoir améliorer ces différents éléments. A l’école nationale de la statistique nous enseignons aux futurs statisticiens, la statistique de Genre », a-t-elle souligné.

Des experts intervenant au cours de ces échanges ont mis l’accent sur l’adaptation de cette étude sur la masculinité, à la réalité ivoirienne. Car, « la question de la masculinité est beaucoup plus enveloppante que la problématique même du Genre. C’est important de bien circonscrire la masculinité positive », selon le représentant de la Banque africaine de Développement, expert et membre du GTC.

Mais qu’est-ce que la masculinité positive ? « La masculinité positive c’est de dire qu’est-ce que c’est d’être un homme qui respecte l’égalité, qui se respecte et qui respecte les autres et les femmes. On cherche à montrer que c’est tout à fait acceptable et encouragé de cultiver sa masculinité, mais dans un jeu à somme positive », a expliqué Nathylle Missika, cheffe de la division des réseaux, des partenaires et de l’égalité femmes-hommes au Centre de développement (OCDE).

Construire des programmes de développement

Euphrasie Kouassi a expliqué le contexte du projet d’étude sur la masculinité positive. Selon elle tout est partie d’une étude des normes sociales égalité hommes et femmes, faite par la CUEFPOD en collaboration avec ses partenaires comme l’OCDE et dont le rapport a valu à la Côte d’Ivoire d’être le premier pays africain en terme de lutte contre la discrimination entre les femmes et les hommes. « Nous avons vu qu’il y avait aussi des contraintes liées aux normes de masculinité. Et nous nous sommes dit avec nos partenaires de l’OCDE, pourquoi ne pas creuser pour voir ce que nous pensons de l’attitude, du comportement des hommes vis-à-vis de cette question de rapport entre homme et femme », a-t-elle indiqué. Avec l’ANStat, le ministère de la femme, l’OCDE, la société civile, les partenaires au développement, les ministères techniques et à un plus haut niveau coordonné par le Premier ministre et le Président de la République, « nous nous sommes mis ensemble pour qu’on puisse avoir des données qui vont nous aider à construire des programmes de développement harmonieux profitables à chaque habitants et habitantes de la Côte d’Ivoire », a expliqué la présidente du GTC, très satisfaite de la présence des nombreux experts à cette rencontre et les échanges qui ont eu lieu.

Comment se fera concrètement l’étude sur le terrain ? « Aujourd’hui, on nous a présenté le projet, nous allons l’amender avec ce que nous sentons comme élément essentiel pour la Côte d’Ivoire », a répondu Euphrasie Kouasie Yao. Et l’ANStat ira par la suite sur le terrain faire ce qu’il faut, poser des questions dans toutes les régions de la Côte d’Ivoire et venir remettre ses résultats au GTC. « Nous allons confronter ces résultats. Nous allons faire nos remarques. Cette étude va durer 18 mois », a fait savoir la présidente du GTC,

Diomandé Karamoko





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