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Politique

Immigration, IVG, attaques personnelles… Les six moments forts du débat Kamala Harris-Donald Trump

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À huit semaines de l’élection présidentielle américaine, Kamala Harris et Donald Trump s’affrontaient lors d’un débat télévisé ce mardi 10 septembre 2024. Cette première opposition a vu la candidate démocrate et le candidat républicain défendre les points clés de leurs programmes… mais aussi s’attaquer mutuellement.Pendant plus d’une heure et demie, la candidate démocrate et son adversaire républicain ont pu détailler leurs propositions sur des sujets variés, de l’économie à l’immigration, en passant par leurs positions sur la politique internationale et sur l’avortement.

Un premier affrontement entre les deux candidats qui a vu Kamala Harris maîtriser son sujet et dénoncer le manque d’intérêt de Donald Trump pour les Américains. De son côté, Donald Trump a enchaîné les accusations contre la vice-présidente en matière d’immigration, refusant une nouvelle fois de reconnaître sa défaite lors de l’élection de 2020, et enchaînant l’utilisation de fausses informations.

Trump défend son bilan économique, Harris le pourfend

C’était le premier point abordé lors de ce débat. La candidate démocrate, Kamala Harris, s’est présentée à plusieurs reprises comme la représentante de la « classe moyenne » américaine, s’estimant être la seule à s’intéresser vraiment à cette frange de la population.

Sur l’immigration, Donald Trump enchaîne les fake news

Au fil du débat, le candidat républicain a, a son habitude, fait de l’immigration son thème de prédilection, y reliant nombre de sujets abordés.


De son côté, Donald Trump a rapidement défendu son bilan en tant que Président entre 2016 et 2020, se vantant d’avoir créé l’une des « meilleures économies de l’histoire du pays ». Un argument rapidement critiqué par son adversaire, l’accusant d’avoir laissé le pays dans un état déplorable avec « le pire taux de chômage de l’histoire américaine depuis la Grande Dépression ».Assurant que les immigrés « s’emparent des villes » américaines et « y entrent violemment », il a également assuré que dans une ville de l’Ohio, Springfield, des immigrés mangeaient des animaux domestiques. Une allégation rapidement contredite par le présentateur du débat, affirmant qu’aucune preuve n’avait jamais été apportée sur ce point.

« À Springfield, ils mangent les chiens, ils mangent les chats… ils mangent les animaux des gens qui vivent là. C’est ce qui se passe dans notre pays, et c’est une honte », a déclaré l’ancien président.

Avortement : Kamala Harris défend les droits de femmes, Donald Trump les stigmatise

L’un des thèmes clés de la campagne pour les élections américaines, l’avortement, a également été discuté lors de ce premier débat entre Donald Trump et Kamala Harris.

Le candidat républicain a remercié la Cour Suprême d’avoir révoqué l’arrêt Roe v Wade, et, d’ainsi, avoir remis le droit à l’avortement entre les mains des différents États. « Il fallait du courage pour le faire, et la Cour suprême a fait preuve d’un grand courage en le faisant », a-t-il déclaré.

Kamala Harris, elle, a indiqué être favorable au rétablissement de cet arrêt, livrant un plaidoyer sur les situations pénibles de nombreuses femmes dans le pays. Donald Trump « ne devrait pas dire à une femme ce qu’elle doit faire de son corps », a-t-elle conclu.

De son côté, Donald Trump a accusé le camp démocrate de vouloir « exécuter les bébés » avant le terme de la grossesse. Il a assuré que des avortements avaient déjà lieu au cours du neuvième mois de grossesse. « Nulle part en Amérique, une femme ne va aller au terme de sa grossesse pour demander un avortement. Ça n’arrive jamais. C’est insultant pour les femmes d’Amérique », a contredit Kamala Harris.

L’ancien président a également accusé les démocrates de soutenir des avortements « après la naissance », autrement dit des infanticides, illégaux dans les 50 États américains. « J’avais prévenu que nous allions entendre un tissu de mensonges et ce n’est en réalité pas une surprise », a contre-attaqué Kamala Harris.

Donald Trump dit avoir « pris une balle » à cause de ses adversaires

Au cours du débat, le candidat républicain et ancien président Donald Trump est revenu sur la tentative d’assassinat à son encontre, lors d’un meeting, le 13 juillet 2024. Il a accusé le camp démocrate d’avoir incité l’attaque, en le qualifiant de « menace pour la démocratie ».

« J’ai probablement reçu une balle dans la tête à cause des choses qu’ils disent sur moi. Ils parlent de démocratie, je suis une menace pour la démocratie, ils sont la menace pour la démocratie », a déclaré Donald Trump.

Kamala Harris promet une « nouvelle génération de dirigeants »

Attaquée par Donald Trump, qui l’a qualifiée de « pire vice-présidente » de l’histoire américaine, l’accusant d’être également « pire » que Joe Biden, Kamala Harris a souhaité marquer sa différence avec les deux précédents présidents Donald Trump et Joe Biden.

« Je ne suis pas Joe Biden, et je ne suis certainement pas Donald Trump. Et ce que je propose, c’est une nouvelle génération de dirigeants pour notre pays, une génération qui croit en ce qui est possible, une génération qui apporte un sentiment d’optimisme sur ce que nous pouvons faire au lieu de toujours dénigrer le peuple américain. »

L’Ukraine et Gaza au cœur du débat

Fidèle à lui-même, Donald Trump a répété que sa présence au pouvoir aurait empêché les conflits en Ukraine et au Proche-Orient. L’ancien président a répété être en mesure de « régler » la guerre en Ukraine « avant même de devenir Président ». « Je veux que cette guerre s’arrête, a-t-il déclaré. Je connais très bien Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine. Ils me respectent, pas Joe Biden. » À plusieurs reprises, Donald Trump a évoqué la crainte d’une « troisième guerre mondiale ».

À la question « pensez-vous qu’il est dans l’intérêt des États-Unis que l’Ukraine gagne cette guerre ? », l’ancien président a livré une réponse large, assurant « qu’il est dans l’intérêt des États-Unis de mettre fin à cette guerre et de négocier un accord, parce que nous devons empêcher la destruction de toutes ces vies humaines ».

Donald Trump a ensuite accusé Kamala Harris de « détester Israël », affirmant qu'« Israël disparaîtrait en deux ans » si elle accédait au pouvoir. Pour sa part, Kamala Harris a défendu le droit d’Israël à se défendre et plaidé pour un cessez-le-feu.« Tout le monde sait que Donald Trump est faible en politique étrangère », a lancé la candidate démocrate, dénonçant l’admiration de son adversaire « pour les dictateurs » et assurant que Vladimir Poutine ne ferait « qu’une bouchée » du candidat républicain en cas d’accession à la Maison-Blanche.




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