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Politique

Les Africains et afrodescendants continuent de souffrir de « de l’esclavagisme et de la déportation » (Robert Dussey)

Publié le :

Le ministre togolais s’exprimait jeudi à l’ouverture du 6e et dernier précongrès préparatoire du 9e congrès panafricain de Lomé, prévu fin octobre prochain.

Alors que l’esclavage des Africains a connu son abolition définitive au 19e siècle, Prof. Robert Dussey, ministre togolais des Affaires étrangères, de l’intégration régionale, et des togolais de l’extérieur, a affirmé jeudi à Salvador de Bahia au Brésil, que les Africains et les afrodescendants continuent de souffrir de « de l’esclavagisme, de la déportation, du colonialisme ».

Il faisait cette déclaration devant plus de 300 représentants de la société civile africaine et des afrodescendants du Brésil et des Amériques, à l’ouverture officielle du 6e et dernier précongrès préparatoire du 9e congrès panafricain de Lomé, prévu fin octobre prochain.

Dussey a, en outre, assuré que le rendez-vous de Lomé, sera l’occasion de « poser des actes concrets » afin de donner un sens à la lutte panafricaniste. L’officiel togolais, applaudi par l’assistance, n’a pas cependant donné de détail sur les actes en question.

Ce pré congrès de Salvador de Bahia au Brésil est axé autour du thème « Mémoires, restitutions, réparations et reconstitution » et va durer deux jours.

Pour Robert Dussey, il est impossible que les africains et afrodescendants se retrouvent dans la diaspora (ndlr, le sixième continent selon l’Union Africaine), « sans faire référence à la mémoire, à la restitution, à la réparation et à la reconstitution ».

Parce que, a-t-il soutenu, « les questions soulevées par ce thème préoccupent aujourd’hui », parce que les africains et les afrodescendants ont « souffert de l’esclavagisme, de la déportation, du colonialisme et qui continuent d’ailleurs d’en souffrir ».

Le chef de la diplomatie togolaise a invité en conséquence les participants à ce « rendez-vous de l’histoire », à réfléchir profondément à ces questions durant les deux jours de débats en plénières et en commissions, et à soumettre leurs recommandations pour le grand congrès qui aura lieu à Lomé du 27 octobre au 02 septembre 2024.

« A Lomé, il ne s’agira plus que de discours. Ce sera le point de départ pour des actions concrètes en faveur de la renaissance du panafricanisme. » a affirmé Dussey.

Il avait à ses côtés, trois membres du gouvernement du Président Lula qui ont tous pris la parole à l’occasion.

« Nos difficultés nous unissent mesdames et messieurs. Mais l’espoir également. Ce que nous voulons construire donc, à partir du précongrès qui s’ouvre aujourd’hui, c’est une nouvelle alternative pour l’Afrique, pour le Brésil et pour l’humanité en général. Nous croyons que c’est possible parce que nous savons ce que veut survivre veut dire dans nos pays, victimes du colonialisme et des faits sociaux. » a soutenu par exemple, Silvio Almeida, le ministre brésilien des Droits de l’homme et de la Citoyenneté.

Le Brésil pour mémoire, a la plus grade population d’afrodescendants en dehors du continent africain, et l’état de Bahia est celui qui compte le plus grand nombre d’afrodescendants. D’où le choix de ce pays pour accueillir ce précongrès.

A.A.


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