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Politique

Biden admet avoir jeté l’éponge sous la pression du camp démocrate

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Joe Biden a pour la première fois admis dans une entrevue diffusée dimanche avoir renoncé à un dernier mandat sous pression de son camp démocrate, en raison de son âge et face au « danger » d’une victoire de Donald Trump.

Le président des États-Unis, qui a abandonné le 21 juillet la course à la Maison-Blanche, a expliqué sur la télévision CBS que des parlementaires démocrates avaient exprimé de sérieuses craintes sur leurs chances d’être réélus lors des législatives partielles qui se tiendront le même jour que la présidentielle, le 5 novembre.

« Un certain nombre de mes collègues démocrates à la Chambre [des représentants] et au Sénat ont pensé que j’allais leur porter préjudice », a-t-il reconnu en ne mentionnant que Nancy Pelosi.


La très influente ancienne cheffe des démocrates à la Chambre a reconnu la semaine dernière qu’elle avait prévenu que la campagne de M. Biden, 81 ans, ne conduirait « pas sur le chemin vers la victoire ».

Depuis trois semaines, la presse américaine affirme que Mme Pelosi, qui n’a jamais soutenu Joe Biden pour un dernier mandat, et l’ancien président Barack Obama ont fait pression sur le locataire de la Maison-Blanche pour qu’il jette l’éponge.


« Préoccupé »

Alors, « j’étais préoccupé par le fait que si je restais dans la course, vous m’interrogeriez uniquement là-dessus », a répondu l’intéressé sur CBS qui a réalisé ce court entretien il y a quelques jours à la Maison-Blanche.

Visiblement en meilleure forme que lors de son débat désastreux le 27 juin en direct sur CNN face à l’ex-président et de nouveau candidat républicain Donald Trump, 78 ans, Joe Biden a aussi reconnu à demi-mot que son âge avait pesé dans sa décision de se retirer.

« Je peux à peine dire l’âge que j’ai […]. J’ai du mal à le sortir de ma bouche », a admis l’octogénaire, qui cherche de plus en plus souvent ses mots et dont l’expression orale d’une voix faible et enrouée est parfois difficile à comprendre.

Il a toutefois assuré qu’il n’avait « pas de problème grave » de santé et que le soir de ce débat calamiteux contre Donald Trump, il était « vraiment, vraiment, dans un mauvais jour […] parce que malade ».

Après son retrait, M. Biden a immédiatement soutenu sa vice-présidente, Kamala Harris, 59 ans.

Aussitôt en campagne, l’ancienne procureure et sénatrice de Californie, une femme noire d’origine jamaïcaine et indienne, est assurée d’être investie par la convention du Parti démocrate à Chicago du 19 au 22 août, avec son colistier, le gouverneur du Minnesota, Tim Walz.

« Obligation pour le pays »

« J’ai une obligation envers le pays de faire la chose la plus importante qui est en notre pouvoir : nous devons, nous devons battre Trump », a martelé Joe Biden, promettant de faire campagne avec le « ticket » Harris-Walz qui bénéficie d’un élan au sein du Parti et des électeurs démocrates.

Des sondages publiés samedi donnent en effet Kamala Harris gagnante face à Donald Trump dans trois États clés qui pourraient décider du sort de l’élection, inversant la tendance des derniers mois au moment où la campagne des républicains bat de l’aile.

Car pour Joe Biden, son rival Donald Trump, qui a bouleversé la démocratie américaine en une décennie, sera « un véritable danger pour la sécurité de l’Amérique » s’il retourne à la Maison-Blanche le 20 janvier 2025.

« La question cruciale reste pour moi – et ce n’est pas une blague – de préserver la démocratie », a martelé ce vieux routier de la politique depuis 50 ans, qui s’était présenté en 2020 face au président Trump, parce qu’à l’époque justement, la démocratie était selon lui « en jeu ».

Le camp républicain critique ces accusations des démocrates contre leur champion.

L’homme d’affaires new-yorkais a promis cette semaine une « passation pacifique » du pouvoir, bien que son départ de la Maison-Blanche ait été chaotique avec l’assaut du Capitole par ses partisans le 6 janvier 2021.

Le colistier de M. Trump, le sénateur de l’Ohio J.D. Vance, interrogé dimanche par trois chaînes de télévision, s’en est pris à Kamala Harris, coupable selon lui du bilan de l’administration Biden, car c’était elle qui « commandait ».



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