publicité

Buzz du Net

Pérou : Les transgenres classés comme des malades mentaux… vraiment ?

Publié le :

Le gouvernement péruvien a publié un décret classant les personnes transgenres, non-binaires et intersexuées comme ayant des troubles mentaux. Abasourdie, la communauté LGBT+ a demandé son abrogation immédiatee gouvernement péruvien s’est attiré les foudres de la communauté LGBT+.

 Un décret du 10 mai du ministère de la Santé, dirigé par César Vásquez, vient de reclasser les personnes transgenres, non-binaires et intersexuées comme ayant des troubles mentaux. Il y a quelques mois, le gouvernement péruvien s’était déjà fait remarquer en prenant différentes mesures comme l’interdiction des références à l’égalité des genres dans les manuels scolaires.


Suite à la publication du décret, les groupes de défense LGBT+ et les associations de défense des droits de l’Homme et de la diversité sexuelle ont exigé son abrogation immédiate. Selon eux, ce texte encourage la discrimination et la violence à l’encontre de leurs membres. La communauté LGBT+ a appelé à une manifestation, ce vendredi à Lima. L’organisation de ce rassemblement coïncide par ailleurs avec la Journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie.

Un retour en arrière

Le ministère de la Santé a réfuté toutes les accusations faites à son encontre. Dans un communiqué, il a précisé qu’il ne considérait pas la « diversité des genres et des sexualités » comme des maladies. « Nous exprimons notre respect pour les identités de genre, ainsi que notre rejet de la stigmatisation de la diversité sexuelle », est-il écrit. Le ministère de la Santé a également souligné que cette nouvelle catégorisation ne conduirait pas à des thérapies de conversion forcées.


Cette clarification n’a pas suffi à calmer les inquiétudes. Les membres des groupes LGBT+ estiment que cette étiquette de maladie mentale ne facilite davantage les discriminations et les violences envers les personnes transgenres et intersexuées. « Nous ne sommes pas des malades mentaux et nous ne souffrons d’aucun trouble mental », a affirmé Gianna Camacho, porte-parole de la Coordination nationale LGBT+.




publicité

FIL INFO

6 février 2025

Coopération bilatérale : Doha et Abidjan signent un mémorandum d’entente

6 février 2025

Le canal de Panama dément avoir dispensé de péage les navires américains

6 février 2025

RDC: meeting du M23 à Goma, les forces congolaises acculées dans l'est

6 février 2025

Bénin : un nouveau patron à la tête de la Police Républicaine

6 février 2025

Justice militaire : mandat d’arrêt international lancé contre Corneille Nangaa



Fanico

Mandiaye Gaye 4 février 2025
Mais qui a peur d’une enquête sérieuse et indépendante sur les évènements de 2021 à 2023 ?
Fier 19 décembre 2024
RTI : le DG intérimaire en situation de conflit d'intérêts ?
Jessica Diomande 29 novembre 2024
Pourquoi Kamala Harris n’a pas réussi à convaincre l’Amérique
Mandiaye Gaye 19 novembre 2024
Législatives anticipées du 17 novembre 2024


Annonces
publicité