publicité

Societe

Côte d’Ivoire. Transports : À Yamoussoukro, les mototaxis ne sont pas les bienvenus

Publié le :

Dans certaines villes de l’intérieur de la Côte d’Ivoire, le mototaxi s’impose comme un moyen de transport. Au centre du pays, A Katiola, Bouaké, Tiébissou pour ne citer que ces villes, il est bien présent. Les tarifs varient de 100 francs à 2 000 francs selon les distances. Mais à Yamoussokro, les mototaxis ne sont pas les bienvenus.

L’usage des mototaxis est diversement apprécié par les populations. « Pendant qu’ailleurs, les autres font 100 francs ou 200 francs, pour une petite distance, les chauffeurs te parlent de 300 francs. Je préfère marcher. C’est eux qui perdent », nous fait savoir Coulibaly Ahmed, fonctionnaire à Tiébissou. Un conducteur de mototaxi lui rétorque en ces termes. « La vie est chère, le prix de l’essence a augmenté. Si on doit travailler pour gagner, on ne pourra pas s’en sortir avec 100 francs. Il y a la recette qu’on doit faire », dit-il.


Impliqués dans plusieurs accidents


Cependant les mototaxis sont critiqués pour leur non respect des règles de conduite. Parmi eux, nombreux sont les conducteurs qui n’ont pas de permis de conduire, ni une assurance, encore moins un casque. Pourtant, c’est le minimum qui est exigé par la loi. Dans certaines villes, ils refusent de payer les taxes municipales. C’est ce qui fait qu’ils sont souvent en conflit soit avec les autorités, comme à Tiébissou.

Autre reproche : les mototaxis ne respectent pas le code de la route et les limitations de vitesse. Ils sont ainsi impliqués dans plusieurs accidents de circulation. En décembre 2023, un mototaxi a écrasé mortellement un enfant à Tiébissou sur la voie menant à Didievi. Les enquêtes ont démontré que le conducteur était en état d’ivresse et en excès de vitesse. De tels cas sont légion. « On utilise les mototaxis par nécessité. Sinon, avec tout ce qu’on voit, c’est mieux d’avoir son propre engin », nous dit Sylvestre.

A Yamoussoukro, la capitale ivoirienne, les autorités ont refusé d’intégrer les mototaxis dans les transports en commun. « C’est une bonne décision. Ça crée le désordre. Pendant la CAN, s’il y avait des mototaxis à Yamoussoukro, on aurait eu droit à des spectacles d’incivisme », nous déclare, Ali, un agent de transport.

Moussa I. Koné



GENERATED_OK



publicité

FIL INFO

21 octobre 2025

"Je mesure ce que ça peut lui coûter": François Hollande réagit à l'incarcération de Nicolas Sarkozy

21 octobre 2025

Présidentielle 2025: Le CNDH appelle à la retenue et au respect des droits de l’homme dans le contexte pré-électoral

21 octobre 2025

Guinée - Présidentielle 2025 : Le compte à rebours se resserre, plus que 14 jours pour les candidats

21 octobre 2025

CHAN 2025 : les Barea dénoncent la réduction de leur primes

20 octobre 2025

Du passé à la reconquête : L’armée burkinabè revisite la reconstitution de la Haute-Volta



Fanico

Magaye GAYE 29 septembre 2025
De l'importance du protocole dans les relations internationales
Koffi Banh 25 septembre 2025
C’est un devoir, un engagement envers nos enfants
Thierry Coffie 3 septembre 2025
Ce que peu de gens savent de la relation entre le Jeune Capitaine Thomas SANKARA et le MORO NABA.
Mandiaye Gaye 2 septembre 2025
On ne peut être juge et partie !


Annonces
publicité
publicité