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Kibarou

Kibarou . Le « Bouaké nouveau » est lancé et bien lancé.

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On l’appelle la capitale du centre. Ou encore la deuxième plus grande ville de la Côte d’Ivoire : Bouaké, ville carrefour, véritable symbole du melting pot ivoirien localisé dans l’arrière-pays fait sa mue. Il y a de prime abord, ces infrastructures routières construites par les pouvoirs publics, qui sont venues complètement changer la configuration de certains endroits, telle l’entrée de la ville. Un fait notable, qui impressionne au quotidien, tous ceux qui ont bien connu Bouaké. La voie triomphale, désormais en deux fois deux voies, avec un terre- plein planté de lampadaires traversant la ville en direction de celle de Katiola, est aussi devenue une petite merveille. Puis viennent les édifices, comme le vieux chantier de l’Hôtel de ville, demeuré en souffrance pendant de longues années. Il a été relancé, avec cette détermination affichée de devenir sous peu, l’un des plus beaux bâtiments publics de la cité du Gbêkê. Autres réalisations de référence en devenir : le nouveau marché central, toujours en construction mais déjà imposant par sa densité. Puis le nouveau Centre hospitalier universitaire ( Chu), qui émerge progressivement du côté du lycée des jeunes filles, le grand Bahut comme ça s’appelait, suscitant des interrogations sur son architecture finale ; en même temps qu’il impressionne plus d’un habitant. Tout cela est venu bien stimuler d’autres secteurs d’activités dans la deuxième grande ville du pays. Une réalité bien incarnée par le boom immobilier qui s ‘y opère. Et qui vient ainsi satisfaire, une demande de plus en plus croissante de logements. C’est que Bouaké se construit, s’urbanise davantage, s’étend donc, pour une population en pleine croissance.

Mais, ce sont les nobles ambitions de la nouvelle équipe municipale qui viennent véritablement donner tout son sens à cette expression de le « Bouaké nouveau ». De mémoire de Bouakéen, jamais l’on a vu une équipe municipale aussi concrètement engagée, dans la relance du développement économique de la capitale du centre. Le Forum international Investir à Bouaké, si bien organisé avec l’expertise du Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire(CPICI), est une grande première, qui l’atteste fort bien. Ce sont plus de 800 milliards de Fcfa d’investissements essentiellement dans le tissu industriel, qui sont attendus, après ce Forum. Des accords écrits sur ces intentions d’investissements ont même été passés. Et il est surtout heureux de savoir que la production du textile, dont Bouaké aura longtemps été un fleuron national qu’incarnaient les Etablissements Robert Gonfreville, va résolument repartir du bon pied. Avec le noble objectif de générer de nombreux emplois. Le potentiel agricole n’a pas été ignoré. Des investisseurs indiens notamment, y ont porté un grand intérêt avec surtout la volonté affichée d’installer des unités de transformation, des productions agricoles locales.

Tout cela est bien beau et prometteur d’un avenir plutôt radieux , pour la diversification et l’épanouissement de l’économie locale. A présent, il va bien falloir œuvrer résolument pour donner une suite réelle à toutes ces intentions exprimées, de relancer le secteur industriel local. Et c’est assurément le plus difficile à faire. Afin que, l’initiative de ce Forum ne demeure sans lendemain concret. Et donne par ce fait même, à tous ceux qui croient à ce renouveau de la commune de Bouaké, le vilain sentiment d’avoir vécu, un coup de communication tout simplement bien mené.

De plus, l’autre préoccupation que l’on ne peut s’empêcher d’exprimer, est bien celle de savoir si toutes les dispositions idoines ont bel et bien été prises, pour l’aménagement d’une nouvelle zone industrielle ? Car, l’on se souvient encore que ce fut, un véritable casse-tête pour l’ex équipe municipale, de parvenir à trouver des sites appropriés, à plusieurs projets d’investissements ou de réhabilitations industriels et commerciaux, qui lui étaient adressés, au sortir de la rébellion armée. Par ce que les différents sites qui avaient été réservés à l’implantation des unités industrielles, ont pour la plupart fait l’objet de morcellements anarchiques et illégaux pendant la rébellion, pour être attribués comme des terrains d’habitation aux populations.

Moussa Ben Touré





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