Le regain de dynamisme que la Côte d’Ivoire enregistre depuis plus d’une décennie déjà et qui va crescendo, attire assurément nombre d’opérateurs économiques, surtout dans le District d’Abidjan. Mais, à côté de ceux qui viennent profiter des opportunités d’investissement ou simplement d’affaires qu’offre la Côte d’Ivoire, il y a malheureusement, les individus de mauvais aloi aussi. Suffisamment mal intentionnés, pour mener des pratiques tendant à saboter voire annihiler tous les efforts continuellement déployés, en vue d’assainir le milieu économique, ainsi que les activités qui s’y développent. La contrefaçon fait bien partie de ces mauvaises pratiques, avec cette forte inquiétude d’être dorénavant multiforme. On a en effet vu les boissons alcoolisées de grande marque, être contrefaites à Abidjan. Tout comme des cigarettes toutes aussi prisées sur le marché, faire l’objet de fabrication frauduleuse. Etc Cependant, la plus grande des trouvailles en la matière est assurément, celle qui porte sur les pièces de monnaie, de 100 Fcfa.
Dans cette gamme, c’étaient les billets de banque qui avaient jusqu’ici subi le phénomène de la reproduction frauduleuse. Mais voilà que cela touche désormais la pièce de monnaie de 100 Fcfa également. Largement utilisée au quotidien dans nos transactions courantes, à différents endroits et par tous. Un fait qui assurément jette du coup, un doute sur l’usage de ladite pièce. L’une des plus vieilles en circulation dans le système monétaire ouest africain francophone. L’on ne sait pas à quel moment exact, remonte l’existence de sa fabrication frauduleuse dans le pays. Mais il a été constaté qu’après le démantèlement le 11 décembre 2023, de l’unité de fabrication clandestine découverte à Bingerville, l’une des réactions couramment enregistrées au niveau de la population, a été celle de croire que c’est bien cette contrefaçon qui expliquerait l’existence de plus en plus observée, des pièces de 100Fcfa toutes lisses en circulation. Estimant en cela que c’est parce qu’elles sont l’œuvre de faussaires. Ce qui signifie qu’elles sont mal faites. De sorte qu’après quelques temps d’utilisation, elles perdent tout signe d’identification. La pièce de 100 Fcfa lissée du fait d’un quelconque mauvais usage, faisait déjà l’objet de refus par de nombreux commerçants, y compris les caissières des supermarchés. Il va sans dire qu’elle suscitera désormais plus de méfiance, de la part de tous.
On le voit bien. La contrefaçon gagne du terrain en Côte d’Ivoire. Elle est même devenue le fait de ressortissants chinois. Comme l’illustrent si bien, ces contrefacteurs de la pièce de 100F cfa, pris sur les faits avec tout un impressionnant arsenal à Bingerville. Les Chinois dont on sait que la réputation en la matière est plutôt de notoriété internationale. Fort heureusement, les compétences engagées à combattre la contrefaçon, la fraude et toutes autres pratiques similaires, gardent toujours le contrôle à Abidjan notamment. C’est donc le lieu d’encourager l’habitude de la dénonciation par tous. Dénonciation portant sur toute activité économique, que l’on trouvera suspecte, douteuse menée autour de soi, ou simplement malsaine. En tout cas, qui se pratique dans la clandestinité, ou sous la couverture d’autres activités autorisées. Soyons tous vigilants et toujours prêts à dénoncer les pratiques ou les activités économiques illégales. Il y va du bien- être et de la sécurité de l’économie ivoirienne.
Moussa Ben Touré
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