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Côte d’Ivoire/ ANP : Une semaine nationale initiée, pour que la presse ivoirienne ne meure pas

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En plus de l’ANP Academy et du Master class, l’Autorité nationale de la Presse (ANP) vient d’initier la « semaine nationale de la presse », dont la cérémonie de lancement a eu lieu lAe 28 novembre 2023, au palais de la culture d’Abidjan-Treichville.

Il s’agit pour l’ANP, en initiant cette semaine de la presse, de créer un cadre de rencontres et d’échanges entre producteurs et consommateurs de l’information, de former des citoyens éclairés et responsables capables de s’informer de manière autonome, en exerçant leur esprit critique auprès de publications professionnelles et indépendantes. La semaine nationale de la presse a également pour objectif de développer l’esprit critique des jeunes, en matière de consommation de l’information et de faire comprendre au citoyen, sa place dans la société de l’information.

« Ce qui fait courir l’ANP c’est l’attente de ses objectifs. A savoir entre autre celui de contribuer à donner à la Côte d’Ivoire une presse de qualité, une presse professionnelle, une presse responsable. Ce qui fait courir l’ANP, c’est de faire en sorte que la presse ivoirienne ne se meurt pas. Bien au contraire, qu’elle trouve sa place dans cette nouvelle ère de numérisation ou de digitalisation », a expliqué Samba Koné, président de l’ANP à cette cérémonie de lancement.

C’est fort de tous ces objectifs, que Pélagie Théoua N’dri, professeure de droit public à l’université Alassane Ouattara de Bouaké a été invitée à animer ce jour, la conférence inaugurale sur le thème : « le citoyen dans la société de l’information : quels apports et quelles contraintes ? ».

Elle a commencé par définir l’origine de la notion de société de l’information. En effet, depuis 1948, a commencé à germer l’idée qu’il y aurait une certaine société qui serait marquée par une certaine particularité : l’information. Dans le milieu universitaire, une autre formulation plus aboutie de la notion de société de l’information, est qu’il s’agit d’une forme particulière d’organisation sociale, dans laquelle la création, le traitement et la transmission de l’information, deviennent les sources premières de la production et du pouvoir. Bien d’autres définitions ont été trouvées au concept de société de l’information. « Mais l’évidence aujourd’hui, c’est que tous, nous constatons que le concept s’est imposé dans les discours scientifiques, journalistiques et politiques », a-t-elle précisé. Autre évidence, c’est que la société est dominée par l’ordinateur portable, le téléphone portable, les fibres optiques l’économie numérique. Et la conséquence immédiate est la transformation sociétale de l’information. Aujourd’hui l’on a atteint un autre niveau avec l’intelligence artificielle.

Elle par la suite donné une idée de la notion de citoyen qui est selon elle, celui à qui la société donne la possibilité de participer à la vie publique et à qui il incombe l’obligation de respecter un certain nombre de devoir. C’est l’individu quel que soit ses fonctions sa religion sa race, etc.

Qu’apporte donc ce citoyen dans la société de l’information ? Pour la conférencière, le citoyen dans la société de l’information contribue à la production du savoir. Il contribue également à la vitalisation du jeu démocratique par sa participation à la vie de la société. Il faut entendre également l’idée de production et de partage de connaissance de savoir-faire de savoir être. « Dans la société de l’information, le citoyen quitte le sceau de celui qui ne fait que consommer pour aller au-delà. Il consomme l’information, il consomme le savoir-faire, il consomme le savoir être. Mais plus intéressant, il les produit aussi. Il donne aussi sa connaissance », a souligné la professeure. Cependant des contraintes empêchent ce citoyen d’apporter sa contribution à la société de l’information. Il s’agit notamment de la disparité dans l’accès aux outils informatiques. Il y a également l’insuffisance d’éducation des citoyens aux médias et à la citoyenneté numérique.

Le publique composé de personnalités dont Boni Claverie ex-ministre de la communication, Jean Martial Adou Directeur de cabinet représentant le ministre de la communication Amadou Coulibaly, des guides religieux, des professionnels des médias, a été édifié par l’intervention de la conférencière. Notons que l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC) polytechnique de Cocody était représenté. De nombreux étudiants d’autres établissements étaient également présents.

A la suite de la professeure Pélagie, le directeur de cabinet du ministre de la communication a procédé au lancement de la première édition de la semaine nationale de la presse qui se déroulera sur cinq jours. Qui eront marqués par un panel sur le thème : « média, éducation critique et engagement citoyen », des conférences, des dédicaces d’œuvres de journalistes écrivains, des visites d’élèves et étudiants dans les rédactions. L’on assistera aussi, à la proclamation des résultats du concours du meilleur journal-école.

Diomandé Karamoko





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