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Politique

Madagascar.Election présidentielle: Une situation de plus en plus tendue à quelques jours du scrutin

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« Maintenue », « reportée ». Coup sur coup, les acteurs politiques, proches du régime et de l’opposition se lancent dans un débat houleux sur la tenue du premier tour de la présidentielle indiquée par la Haute Cour Constitutionnelle (HCC), 16 novembre, date acceptée par le gouvernement. Deux blocs s’opposent sur la question : le gouvernement des institutions de la République qui sont avec le président sortant, Andry Rajoelina ainsi que ses partisans et la plateforme PAN/FFKM, regroupant les dirigeants des églises œcuméniques chrétiennes et la présidente de l’Assemblée nationale et le collectif des candidats ainsi que des organisations de la société civile et associations.

A l’issue d’une réunion à laquelle tous les candidats à l’élection présidentielle a été conviée, la plateforme PAN/FFKM a décidé à l’issue d’un vote à main levée le report de l’élection présidentielle. Une demande dans ce sens sera alors adressée à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui devrait traiter le cas et consulter le gouvernement, a expliqué Christine Razanamahasoa. La tenue de cette réunion dans la cafeteria de l’Assemblée nationale et le droit auquel la présidente de cette chambre basse puisse disposer pour tenir cette réunion a déjà été critiquée par les parlementaires proches du régime.

En faisant référence à cette déclaration de la plateforme PAN/FFKM, le gouvernement indique dans un communiqué qu’il « condamne avec la plus grande vigueur la tentative de coup d’Etat institutionnel orchestré par Christine Razanamahasoa, présidente de l’Assemblée nationale, manœuvrant de façon fallacieuse et irresponsable le processus électoral en cours. Il n’existe aucune loi qui confère à cette cheffe d’institution le pouvoir de mener une quelconque médiation électorale pour empêcher la tenue des élections démocratiques et conduire Madagascar vers une voie extraconstitutionnelle ».

Pour le gouvernement, « Les sessions de dialogue politique autour des élections organisées par la CENI ont permis à tous les acteurs politiques et de la société civile d’apporter des explications et ajustements positifs sur le processus électoral en cours ». En effet, il « dénonce toutes les actions subversives tendant à ne pas respecter la Constitution », et « appelle tout un chacun au respect la Constitution et du code électoral en vigueur ». Le Premier ministre Christian Ntsay indique dans ce communiqué signé par les porte-paroles du gouvernement qu’ « il prendra ses responsabilités vis-à-vis de toute action engendrant une entorse grave au respect de la démocratie et de l’Etat de droit ».

Pour le gouvernement, comme pour les parlementaires majoritaires au Sénat qui ont effectué une déclaration à la presse hier, la tenue de l’élection présidentielle du 16 novembre, est une condition sine qua non dans le respect de la démocratie. Mais pour les partis de l’opposition, les organisations de la société civile, les conditions ne sont pas remplies et des irrégularités manifestes font que cette élection doit être reportée.

Mandimbisoa R.


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