Les Etats généraux de l’Education nationale ont pris en compte le problème des « écoles non formelles » avec une réforme intitulée « éducation inclusive » dont le budget s’élève à 99 milliards de francs CFA. Nous nous sommes intéressés aux écoles dites franco-arabes.
Dans certaines écoles du cycle secondaire, en Côte d’Ivoire, au lieu du kaki ou du bleu-blanc comme tenue, les élèves portent plutôt des uniformes d’autres couleurs telles que le blanc-noir ou le bleu-jaune ou encore le vert-blanc. Ces couleurs de tenue s’apparentent sont celles des écoles dites franco-arabes ou écoles confessionnelles islamiques. On reconnaît beaucoup d’entre elles à travers leur dénomination d’origine arabe. Telles que « Madrassatou Nadjahi walfalahi », qui signifie école de la réussite ; « Daroul-Hadiss », la maison des récits. Certaines de ces écoles font l’enseignement primaire et secondaire. D'autres se limitent au primaire ou au secondaire. Elles sont toutes des écoles privées. Une incursion dans le milieu nous conduit au sein de la « Fondation Saquafa wa tarbiya », Fondation internationale pour la culture et l’éducation.
Ici, c’est l’enseignement secondaire. Le fondateur, Diarra Mouhamed, un Ivoirien, est un éminent Docteur en théologie d’une université turque. Après ses études universitaires, il est rentré en Côte d’Ivoire pour construire son école avec l’appui des organismes turcs. L’établissement a ouvert ses portes en 2020 à Abidjan, précisément à Koumassi, quartier Prodomo. D’une cinquantaine d’élèves au départ, il comptabilise en cette rentrée scolaire plus de 210 élèves. Les classes partent de la 6e à la Terminale. La tenue exigée est la chemise blanche et le pantalon noir pour les garçons. Quant aux filles, elles doivent porter une robe noire surmontée d’un voile blanc. C’est un principe religieux valable pour toutes les écoles confessionnelles islamiques.
L’enseignement dispensé est hybride. Il s’agit de l’enseignement religieux et la langue arabe, greffé au programme éducatif ivoirien. L’objectif de cette méthode est de « proposer un enseignement général et en particulier l’enseignement religieux à travers la culture islamique et la langue arabe. Donc, nous tenons compte du programme éducatif national. C’est important », nous dit le directeur des études, Tiéro Houssein, diplômé d’universités islamiques. C’est un avantage pour les élèves, comme le déclare Fofana Mory, élève en classe de première. « C’est une nouvelle école. On y apprend l’arabe, l’anglais et le français. C’est avantageux », dit-il. Tous les élèves, comme lui, proviennent d’autres écoles islamiques. Elles sont nombreuses. La majorité d’entre elles ne disposent pas d’autorisations officielles.
Moussa I. Koné
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Publié le :
30 mars 2024Par:
Mercy fatim Amadi