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Politique

Gabon : Noureddin Bongo et Cie placés sous mandat de dépôt à «Sans-Famille»

Publié le :

Noureddin Bongo et Ian Ghislain Ngoulou. © GabonReview (Montage)

Après leur arrestation le 30 août, Nourredin Bongo Valentin et “ses amis” ont été placés ce 19 septembre sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville. Contre eux, plusieurs chefs d’accusation.

Sous le vocable “Young team”, Nourredin Bongo Valentin et ses amis continuent de défrayer la chronique. Arrêtés et gardés à vue depuis le 30 août dans la foulée de la prise du pouvoir par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), ils ont été placés ce 19 septembre sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville, tristement surnommée «Sans-Famille». Selon la version en ligne du journal L’Union qui en a fait écho, il s’agit, en plus du fils aîné du président gabonais déchu et de l’épouse de celui-ci toujours en résidence surveillée, de l’ancien conseiller spécial porte-parole de la présidence de la République Jessye Ella Ekogha et de l’ancien directeur de cabinet de Noureddin Bongo, Ian Ghislain Ngoulou.

A côté d’eux, les deux fils du président désormais contesté du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG) Mohamed Ali Saliou, l’ex-directeur de cabinet adjoint d’Ali Bongo et son frère Abdoul Océni.

Après leur arrestation le 30 août, ils avaient été différés une première fois, le 15 septembre, puis ramenés en garde à vue avant d’être différés à nouveau ce 19 septembre pour être finalement placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville où ils passeront leur première nuit.

«L’enquête se poursuit sur le reste des autres mis en cause» indique L’Union quand d’autres indiscrétions soulignent que Cyriaque Mvouradjiami, l’ex-directeur de cabinet politique d’Ali Bongo a lui aussi été envoyé en prison.

Il avait été, avec le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG) Steeve Nzego Dieko, mis aux arrêts le 30 août à l’instar de la team placée sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville ce 19 septembre. Lors de leur arrestation, le CTRI indiquait qu’ils étaient poursuivis pour haute trahison contre les institutions de l’État, détournement massif des deniers publics, malversations financières internationales en bande organisée, faux et usage de faux, falsification de la signature du président de la République, corruption active, trafic de stupéfiants.

Le reste des membres de la “Young team” passera devant le juge d’instruction de la cour criminelle spéciale le vendredi 22 septembre 2023.

Alix-Ida Mussavu




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