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Politique

Côte d’Ivoire. Bruno Koné : « L’adressage des rues va améliorer la compétitivité d’Abidjan »

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Le projet d'adressage du district d'Abidjan, initié par le gouvernement ivoirien depuis 2017, avance à grands pas. Le ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme, Bruno Koné, dans cette interview, lève un coin du voile sur les pans de cette initiative qui va permettre aux populations de mieux se déplacer.


Frat mat :Vous avez inauguré le 3 mai 2021 la centrale d’adressage logée au Bnetd, la structure chargée de mener l’opération d’adressage du district d’Abidjan. Deux ans après, où en sommes-nous avec ce projet ?

Je voudrais avant toute chose, traduire mes sentiments de gratitude à M. le Président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara, pour avoir autorisé ce projet qui est inscrit dans les priorités de son action de la période 2021-2025. Je remercie également le Premier Ministre, Patrick ACHI, qui depuis le premier jour, nous suit et nous accompagne de ses conseils et instructions pour la bonne marche de ce projet, dont le caractère structurant n’échappe à personne. Pour revenir à votre question, le rappel de l’inauguration de la Centrale d’adressage me parait pertinent, parce qu’il y a eu plusieurs phases importantes, dont celle-là, dans l’exécution de ce projet. Il y a eu le recrutement de l’assistant international (le groupe français IGN FI) pour accompagner ce projet, la création de la Commission Nationale de Toponymie et la désignation de la CAPEC (Cellule d’analyse de Politique Economique du Cires), comme acteur de la mise en œuvre de cet aspect, la confirmation du financement du projet par la Banque Mondiale, à travers le Projet d’Appui à la Compétitivité du Grand Abidjan (PACOGA), et surtout le lancement de la phase terrain du projet, avec les étapes de l’enquête, de la numérisation des données, du pochage, etc. À cet effet, la capitale économique a été subdivisée en plusieurs parties : la zone 1 couvre les communes du sud (Port-Bouët, Koumassi, Marcory, Treichville) ; la zone 2 regroupe les communes centrales (Adjamé, Plateau, Attécoubé-Est) ; la zone 3 comprend les communes de Cocody et Bingerville ; la zone 4 se compose des communes d'Abobo et d’Anyama et la zone 5, comprend les communes de Yopougon, d’Attécoubé-Ouest et de Songon. Comme vous pouvez le voir, le projet avance très bien.

Des enquêtes avaient été prévues dans ces différentes zones, dans le cadre de l’opération d’adressage des rues. À quel niveau se situent ces enquêtes ?

Les enquêtes sont achevées dans les zones 1, 2 et 3. Et elles viennent de démarrer au niveau d’Abobo. Elles sont précédées d’échanges approfondis avec les premiers responsables des communes, les chefferies traditionnelles, les groupes constitués, etc. cette étape permet d’avoir une configuration relativement précise du terrain, des voies de circulation, mais également des unités d’occupation.

Et à la suite des enquêtes, M. le ministre, qu’est ce qui a été fait ?

Après l’enquête vient le travail de terrain. Il consiste à aller sur les sites préalablement identifiés avec les équipements appropriés, à mettre en œuvre les opérations de pochage, c’est-à-dire apposer un numéro sur les unités d’occupation. A Abidjan, nous avons adopté le système métrique. Ensuite, l’on passe à l’étape importante de dénomination des voies. Au cours de cette phase, des propositions ont été faites par la CAPEC du Centre Ivoirien de Recherche Economique et Sociale (CIRES) de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody. Cette équipe pluridisciplinaire composée d’anthropologues, d’historiens, de sociologues, d’économistes… a fait des propositions de dénomination des voies qui ont été transmises aux conseils municipaux et au District Autonome d’Abidjan pour validation. Après la validation par le District (pour les voies structurantes) et les communes, les listes sont soumises au conseil des ministres pour adoption avant d’être rendues publiques. Et comme vous avez pu le voir il y a à quelques mois, les premières listes, comportant environ 2500 dénominations, ont été adoptées en conseil des ministres, pour les zones 1, 2 et 3. Ces dénominations sont donc, aujourd’hui, officielles et peuvent être rendues publiques. Le projet, dans son ensemble, est à ce jour très avancé ; environ 90%, pour Cocody et Bingerville et les premiers travaux ont commencé pour Abobo et Anyama. Voilà donc où nous en sommes, dans la conduite de ce projet dont l’intérêt pour notre pays et pour nos populations est indéniable.

M. le ministre, vous évoquiez tantôt le système métrique adopté par la Côte d’Ivoire, dans le cadre du projet d’adressage des rues ? Que recouvre ce système?

D’une manière générale, il y a deux types de numérotation dans ce processus. On a le système séquentiel, qui consiste à aligner les chiffres (1, 2, 3, 4…), avec à droite les numéros pairs et à gauche, les numéros impairs. Ce système est adapté dans des environnements urbains stabilisés. C’est-à-dire, des villes où pour les dix à quinze prochaines années, l’urbanisme restera stable ou évoluera très peu. C’est le cas pour la plupart des grandes villes européennes, contrairement à nos villes, qui sont en pleine transition et en mutation pour au moins une vingtaine d’années encore. Dans ce système séquentiel, lorsqu’il y a des évolutions, qui sont forcément marginales, on procède à des corrections, avec des bis, des ter…! À l’opposé, le système préconisé pour les environnements qui ne sont pas encore stabilisés, comme le nôtre, c’est celui dit métrique. Il permet de donner un numéro qui correspond à la distance entre l’entrée d’une voie et la porte de l’unité d’occupation (habitation, commerce, bureaux…). Ici aussi, on s’inscrit dans la logique d’attribution des numéros pairs à droite et impairs à gauche. L’avantage ici est que la numérotation s’adapte à l’évolution de l’urbanisme dans la ville ou dans la rue et chaque numéro dans la rue étant unique, les risques de confusion sont inexistants. Ce qui est important, c’est d’attribuer un identifiant unique à chaque unité d’occupation, de sorte que lorsque vous êtes au 101 d’une rue donnée, vous êtes le seul à avoir ce numéro et cela facilite même l’orientation, dès lors qu’on a compris comment cela fonctionne.

Quelle est la différence entre le projet d’adressage en cours et les autres proposés initialement ?

À notre connaissance, il y a eu un projet d’adressage des rues avant l’indépendance. Cette initiative avait été circonscrite au quartier du Plateau, et étendue à un moindre niveau à la commune de Treichville, qui était un quartier moderne naissant. Ce projet ne comportait que la dénomination des voies. Plus tard, deux autres projets ont été initiés, mais ne sont pas arrivés à leur terme. Eux-aussi se sont limités à l’attribution de noms ou de codes aux voies de circulation. Nous avons tous pu noter que les codes alphanumériques (J 25, L206, etc.) proposés par le plus récent de ces projets, n’ont jamais réussi à se fixer dans la mémoire collective. La grande différence avec le projet actuel est que, d’une part, nous avons des dénominations plus faciles à retenir, car pour la plupart, issues du quotidien des Ivoiriens, de notre histoire, de notre géographie, de notre vécu, etc., et d’autre part, et c’est l’évolution la plus importante, l’adressage est cette fois complet, va jusqu’à l’attribution de numéros aux unités d’occupation. Cela permettra de s’orienter aisément, de se repérer facilement et précisément, avec un nom de voie et un numéro d’unité d’occupation.

Est-ce à dire que c’en est fini pour les indications à l’ivoirienne, à l’instar de telle ou telle boutique, à proximité de la vendeuse de banane… ?

(Rires) Peut-être que cela va continuer pour certains, qui sait ? Mais, il est clair qu’on aura l’option d’aller vers quelque chose de plus précis et de plus conforme à l’évolution de notre pays et de nos villes. On pourra dire : «je suis au 110, Boulevard Jean Baptiste Mockey » ou «au 230, rue Amadou Kourouma », ce qui permet de se repérer beaucoup plus facilement.

Quels sont les principes directeurs sur lesquels se sont appuyés les experts pour le choix des différentes dénominations ?

Nous avons fait confiance à la Capec (Cellule d’analyse de Politique Economique du Cires) pour la constitution du répertoire de toponymes. Comme je l’ai indiqué, la CAPEC est une cellule pluridisciplinaire, qui compte en son sein, des experts, des hommes de culture et des personnalités qui n’ont aucune raison d’être complaisants dans la mission qui leur a été confiée. Ils ont pris comme principes de base, tout ce qui peut permettre aux Ivoiriens de se reconnaitre ; notre histoire, notre géographie, notre flore, notre faune, notre vie de tous les jours... Le processus de dénomination a par ailleurs été très inclusif, parce que la Capec a échangé longuement avec les populations dans chacune des communes, avec les responsables communaux, les chefferies traditionnelles, la société civile, les associations, etc. Ce processus inclusif s’est poursuivi avec la validation des propositions de la Capec par les municipalités et le District, avant l’adoption des listes en conseil des Ministres.

Avant tout cela, il convient de préciser que les voies de circulation ont été classées en trois catégories : les boulevards, qui sont les voies les plus structurantes et qui généralement relient deux ou plusieurs communes ; ensuite, les avenues (des voies qui relient deux boulevards, deux places ou deux quartiers) ; enfin les rues. À ce jour, ce sont 32 boulevards, 211 avenues et près de 14 000 rues qui ont été identifiés pour ce qui concerne le district d’Abidjan.

Nous avons décidé, de commun accord avec l’ensemble des experts, d’attribuer aux boulevards, les noms de personnalités qui ont marqué l’histoire de la Côte d’Ivoire (anciens chefs d’État, anciens Premiers ministres, ministres…) ; Certains noms de personnalités étrangères qui ont eu un apport positif à la marche de notre pays, ont été maintenus. Les noms attribués aux avenues sont ceux de personnalités politiques, de sportifs de haut niveau (qui ont participé aux jeux Olympiques, à une Coupe du monde, qui ont remporté des compétitions africaines…), d’artistes, de scientifiques, bref, de personnes qui ont hissé haut le drapeau de la Côte d’Ivoire ou qui ont contribué, d’une façon ou d’une autre, à son essor. Au niveau des rues, nous avons privilégié les noms de personnalité ayant une histoire avec une commune donnée ou qui, ayant vécu dans la commune en question, ont eu un parcours national remarquable.

Enfin, au-delà des dénominations à partir de noms de personnalités, nous avons intégré des noms de mets locaux, de fleuves, de plantes, d’animaux, des concepts et des valeurs, etc. Il faut signaler qu’à ce jour, environ 2 400 voies dénommées ont été adoptés en Conseil des ministres et un peu plus de 5 500 voies ont franchi les trois quarts du processus, sont à l’étape d’adoption par les communes avant celle du conseil des ministres.

Au niveau des voies les plus structurantes, vous avez indiqué qu’elles devront porter les noms d’anciens chefs d’Etats. L’ex-Chef de l’Etat, Laurent Gbagbo est-il sur la liste ?

Oui, bien sûr ! Car il est un ancien chef d’État.

Et quel est le boulevard qui porte son nom ?

C’est l’un des grands boulevards entre les communes d’Adjamé et de Yopougon.

Est-ce qu’on pourrait inscrire cette attribution du nom de l’ancien président dans la commune de Yopougon dans le cadre du processus de réconciliation nationale ?

Il faut dire que le processus d’adressage des rues n’est pas inscrit dans une dynamique politique. C’est d’abord une activité technique, dont l’objectif est de permettre aux Ivoiriens de s’orienter plus aisément et plus précisément. De permettre aux Sapeurs-pompiers, au Samu, aux forces de sécurité… d’être plus réactifs et plus efficaces dans l’exercice de leurs missions, de permettre aux acteurs du e-commerce (commerce en ligne) d’être plus performants, aux populations de se déplacer plus facilement, de permettre à nos villes de mieux jouer leur fonction de facilitation des activités économiques et sociales, etc. Mais, au-delà, si cela peut permettre de régler des problèmes politiques, tant mieux.

Quelle est la proportion de noms de personnalités politiques ?

Nous avons privilégié des marqueurs de l’histoire de notre pays, des noms de personnes, des faits, des dates, des plantes, etc., des dénominations qui parlent à l’ivoirien moyen. Il est généralement recommandé que les noms de personnes représentent 60% de l’ensemble des dénominations, mais nous avons décidé d’aller jusqu’à 70% (de noms de personnes), contre 30% pour les autres types (fleuves, plantes, dates, valeurs, etc.).


Le boulevard Valery Giscard d’Estaing a-t-il été débaptisé ?

Oui. Mais, l’objectif n’était pas de le débaptiser. Nous avons demandé à la Capec de faire un travail scientifique, d’apprécier le degré d’appropriation des noms déjà attribués avant la présente opération d’adressage. Les experts de cette structure ont mené des enquêtes auprès des populations, ont revisité notre histoire pour apprécier l’apport de telle ou telle personnalité dont le nom avait été donné à une voie de circulation et sur ces bases, ont proposé le maintien ou non de certaines dénominations anciennes. Le caractère inclusif du processus, avec l’implication des communes et du district autonome d’Abidjan, le Conseil des Ministres…, permet de dire qu’aucun choix n’est hasardeux et que les décisions prises le sont en toute responsabilité. C’est donc, après une analyse relativement approfondie, qu’il a été décidé de débaptiser certaines voies.


Comme le boulevard Giscard d’Estaing ?

Effectivement ! Pour faire la cohérence du lien entre l’aéroport Félix Houphouët-Boigny à Port-Bouet et le pont du même nom, cette voie a été rebaptisée ‘’Boulevard Félix Houphouët-Boigny’’.


Ce sont deux symboles ?

Oui, ce boulevard est l’un des plus importants de notre pays, il est quotidiennement emprunté par tous les nouveaux arrivants dans notre pays, c’est souvent le premier contact avec notre pays et les ivoiriens, de façon presque unanime, ont souhaité ce changement qui, je le précise à nouveau, n’a pas de relent politique. C’est aussi un hommage mérité rendu au père fondateur de la nation ivoirienne.

Est-ce que vous avez tenu compte des ronds-points dans la ville d’Abidjan?

L’objectif de ce projet étant de s’orienter plus facilement dans la ville, tout ce qui peut permettre cela a été pris en compte. Donc, les ponts, les carrefours, les ronds-points, les rues, les places publiques… sont bien pris en compte.

Combien coûtera ce vaste projet ?

Au total, le projet va couter 15 millions de dollars (soit environ 10 milliards F Cfa), prenant en compte toutes les articulations du projet (études, assistance technique internationale, fonctionnement de la centrale d’adressage, dont la vocation est de permettre la pérennisation du projet, enquêtes, plaques de rues, etc.). A ce montant, l’État de Côte d’Ivoire a décidé d’ajouter 2,8 milliards de F Cfa pour la fabrication des plaques des numéros d’unités d’occupation qui, à l’origine, était à la charge des occupants. Le financement par l’Etat permet, outre l’économie pour les populations, d’harmoniser l’identité des plaques, ce qui va dans le sens de l’objectif du projet, faciliter le repérage et les déplacements dans la ville. Les prochaines étapes du projet sont les villes de Bouaké et San Pedro, sur financement de la Banque Mondiale, ainsi que celles de Yamoussoukro, de Korhogo et de Daloa. Ces villes ont été retenues en raison de l’importance de leur population et de l’activité économique qui s’y exerce.


Quelle sera la matière utilisée pour que les plaques ne soient pas vandalisées ? Vous savez bien que l’aluminium est très prisé, car utilisé dans la fabrication de récipients ?

C’est une préoccupation qui a été prise en compte par les techniciens. Les matériaux utilisés ne devraient pas être l’objet de convoitise.

Est-ce qu’on a une idée de la date d’achèvement du projet ?

Le projet est à un niveau d’avancement très satisfaisant. L’avantage est qu’il n’a pas besoin d’être achevé complètement pour commencer à être appliqué. En effet, dès lors qu’une zone est enquêtée, planifiée, dénommée, on peut commencer à en exploiter les données d’adressage. On peut donc, dès aujourd’hui, commencer à utiliser les données d’adressages des zones de Port-Bouët, Koumassi, Marcory, Treichville, Plateau, Attécoubé-Est, Adjamé et bientôt Cocody et Bingerville. Des conventions de partage de données ont été signées avec un certain nombre d’acteurs intéressés (CIE, Sodeci, Poste de CI, ONECI, DGI, etc.) et les données numériques sont en cours de partage avec les plateformes numériques de navigation. Ensuite, nous passerons à la zone 4, composée d’Abobo et Anyama puis à la zone 5, Yopougon, Attécoubé-Ouest et Songon, qui seront achevés dans le courant de l’année 2024. On peut donc dire que dans un an, ce projet sera bouclé pour ce qui concerne le district d’Abidjan.


Abidjan connait une urbanisation galopante. Quelles sont les garanties prises pour ne pas être dépassé par les techniques d’adressage ?

Toutes les communes concernées ont été entièrement enquêtées, y compris les nouveaux quartiers. Les extensions en dehors de ces zones feront l’objet d’études complémentaires et cela est prévu par la centrale d’adressage, qui a sciemment été logée au sein du BNETD et qui, comme je l’ai indiqué précédemment, a la mission de pérenniser le projet, en assurant l’extension aux autres villes, mais aussi en assurant la mise à jour régulière des données existantes.


Quelles sont les retombées de ce projet pour les personnes physiques et morales, mais surtout pour le gouvernement… ?

C’est un projet d’envergure, l’un des plus structurants menés dans notre pays au cours des dix dernières années, dont l’apport aux plans économique et social est énorme. Il sera apprécié à sa juste valeur au fil du temps. Il permettra aux Abidjanais de gagner du temps. Il permettra de renforcer la sécurité des biens et des personnes en facilitant les déplacements des sapeurs-pompiers, du SAMU, des forces de police, etc. le commerce électronique sera facilité et rendu plus dynamique. Il permettra aux structures privées ou publiques de se déplacer et de s’orienter plus aisément, de retrouver plus facilement une personne ou un service. Il permettra par exemple aux communes et au Ministère que je dirige, d’exercer un meilleur contrôle sur les constructions et de mieux lutter contre les occupations anarchiques dans l’espace urbain. Ce projet permet surtout à nos villes et à notre pays de se moderniser, d’utiliser des outils et des facilités mis en œuvre dans toutes les grandes villes du monde pour se repérer. Il permet indirectement à nos villes, de jouer pleinement leurs fonctions de facilitation des activités économiques, de mobilité, de lieux de loisirs, etc., d’être de vraies villes au service de l’épanouissement de leurs habitants.


Source : Fraternité Matin







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