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Politique

Levée du siège autour du domicile de Ousmane Sonko : Cette nouvelle donne tracera-t-elle les sillons d’un Sénégal plus apaisé ?

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L’information est tombée dans l’après-midi d’hier, 24 juillet 2023. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle comble de joie, les partisans et sympathisants du leader du PASTEF, Ousmane Sonko. 

Autour de son domicile, à Dakar, le dispositif sécuritaire a été levé après que l’opposant avait été bloqué chez lui par les forces de l’ordre depuis fin mai. C’était à la veille de sa condamnation à deux ans de prison dans son procès face à l’ancienne masseuse Adji Sarr, qui avait provoqué des violences meurtrières. Ousmane Sonko avait alors dénoncé sa « séquestration ». Les barricades ayant ainsi été levées, désormais donc, la voie est dégagée, du moins au sens propre du terme ! Quant à son usage au sens figuré, il n’y a qu’un pas que son organisation politique devrait se garder de franchir, au risque de remettre dans tous leurs états, les démons à peine assoupis.

 Ce ne serait pas dans l’intérêt de la paix sociale durement éprouvée ces derniers temps. Cela dit, comment en est-on arrivé à la levée du siège devant le domicile de l’opposant ? Pour l’instant, le gouvernement sénégalais se garde de tout commentaire ; le ministère sénégalais de l’Intérieur n’a pas souhaité se prononcer sur l’affaire. Toute chose qui n’est pas sans susciter bien des interrogations. Qui a donné l’ordre de lever le siège ? La Justice sénégalaise ? Auquel cas l’on parlerait d’une injustice, d’un tort qui a été réparé, ce qui mettrait alors mal à l’aise le pouvoir sénégalais voire, s’apparenterait à un camouflet pour le pouvoir de Macky Sall. Si un tel scénario se confirmait, le PASTEF plastronnerait et en ferait son miel, d’autant que l’avocat de son leader n’avait cessé de dénoncer une mesure de séquestration fondée sur une « base illégale ». Ou alors, la levée du siège émanerait-elle du pouvoir en place, comme si cela devait procéder d’un geste de mansuétude à l’égard de l’opposant dans l’espoir d’un amorcement de la décrispation du climat social ? Ce n’est pas à exclure. Dans un cas comme dans l’autre, cet événement sonne comme une avancée positive pour la paix sociale ; c’est le Sénégal qui gagne. Reste à savoir si le PASTEF et autres partis de l’opposition l’entendront de cette oreille. Rien n’est moins sûr. Cette nouvelle donne tracera-t-elle les sillons d’un Sénégal plus apaisé et débarrassé des djinns maléfiques de l’instabilité ? C’est tout le mal qu’on puisse souhaiter au pays de la Teranga.

CBS




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