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Kibarou

Kibarou .Changements climatiques .Le phénomène exige un nouveau système financier mondial

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C’est désormais clair : la lutte contre les changements climatiques, ne passera pas, par un abandon radical de l’actuel système de production économique et industrielle de l’occident. Les partisans de cette solution pourtant rationnelle et appropriée, devront s’en départir. Pour certainement préconiser d’autres alternatives, dont l’accélération du processus de la transition énergétique. Une solution, au rythme d’application jugé plutôt lent. Pendant que chaque année, le mauvais état de plus en plus dégradé du climat, démontre qu’il devient chaque jour un peu plus urgent, d’aller vite et fort dans l’exécution de toutes les stratégies de lutte, contre le dérèglement qu’il subit.

Pas question donc de laisser l’Afrique, s’aventurer sur la voie d’une industrialisation, à la manière des pays développés, basée sur l’usage des énergies fossiles, grosses émettrices des gaz à effet de serre, responsables du dérèglement du climat. C’est du reste là, l’une des préoccupations majeures de la communauté internationale, face à la problématique de la protection du climat mondial. Malheureusement, jusqu’ici, toutes les initiatives prises à ce titre, les promesses faites à ce propos, sont encore loin de rassurer le continent, quant à l’efficacité du choix d’un autre mode de développement industriel. La promotion de l’usage des énergies renouvelable brandie par tous, telle une panacée, est coûteuse et ce faisant, difficilement supportable par les maigres moyens financiers du continent. Des moyens qui peinent déjà, à soutenir les politiques économiques et de gestion publique de ses pays. Rien que pour leur seule adaptation aux effets des changements climatiques, ces pays ont besoin de plus de 200 milliards de dollars par an. Une somme colossale qu’ils ne peuvent s’offrir, sans l’appui des grands systèmes financiers du monde.

Et c’est bien toute cette réalité, qui prouve la justesse de la noble initiative du Président Emmanuel Macron. Celle d’organiser pour la deuxième fois à Paris, du 22 au 23 juin, un sommet des plus grands financiers au monde. Afin de les convaincre à l’idée qu’il est désormais impérieux pour l’occident, de revoir le système financier mondial. De manière à ce que, la question climatique en Afrique, soit perçue par les uns et les autres, comme un véritable obstacle au développement. Et qui nécessite à cet effet, une mobilisation de ressources financières consistantes et véritablement dédiées. Cela, parallèlement aux traditionnels appuis financiers consentis, pour repousser les limites de la pauvreté, sur le continent. Plusieurs pays occidentaux ont apprécié cette idée française. Mieux, pour commencer, les Etats-Unis, la France, l’Espagne, le Royaume uni, ainsi que la Banque mondiale, ont décidé d’une suspension temporaire de la dette des pays pauvres, qui auront été frappés par une catastrophe naturelle. A défaut d’une annulation pure et simple de celle-ci, ainsi qu’ils le demandent depuis bien longtemps déjà. Dans la même veine, les différents pays et entités créanciers de la Zambie, ont décidé d’un considérable allègement de la dette que ce pays d’Afrique australe a contractée avec eux. Tandis que de son côté, le Sénégal a reçu de quelques pays riches et de Banques financeurs du développement, la promesse de recevoir 2,5 milliards d’euros. Cette somme devra permettre de réduire la forte dépendance sénégalaise des énergies fossiles.

L’on est certes encore loin des solutions financières idoines pour l’Afrique. Qui soient à même de lui servir d’armes à supporter les affres des changements climatiques. Et parallèlement de pouvoir continuer à œuvrer, pour sortir ses populations de la pauvreté. Cependant, la nouvelle dynamique ainsi déclenchée, mérite d’être entretenue et amplifiée à travers la tenue de plusieurs autres sommets. Tout simplement parce qu’elle est source d’espérance à ne pas négliger.

Moussa Ben Touré





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