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Kibarou

Kibarou. Pour que vive le livre

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Du livre, il en a été largement question à Abidjan la semaine dernière. Autant dire que la capitale économique ivoirienne a vécu avec fastes, la treizième édition du Salon International du livre d’Abidjan (SILA). Un cadre de promotion du livre, à travers sa lecture, son édition et sa distribution, au fil des ans. Avec cette tendance remplie d’espoir, de devenir une véritable institution. Ce qui n’est pas impossible en soi. Tant que, les Ivoiriens dans toutes leurs composantes sociales, continueront d’accorder de l’intérêt à ce rendez-vous annuel. Qui vient surtout rappeler à la conscience collective, l’intérêt du livre. De la lecture tout simplement, quelles que soient les thématiques abordées. Car, du contenu d’un livre l’on apprend toujours. Pour soit repousser ses propres limites de l’ignorance. Soit pour s’enrichir d’avantage de ce que l’on sait déjà, avec des connaissances innovantes ou simplement réactualisées.

Le palais de la culture de Treichville, cadre d’accueil par excellence du Sila, a enregistré du monde, plus de 107 000 personnes. Des auteurs et non des moindres, se sont déclarés satisfaits des nombreux actes d’achat de leurs ouvrages par le public. Ce qui est l’un des nobles objectifs de ce Salon, en plus des multiples autres opportunités de rencontres d’affaires autour des métiers de l’édition de la production et de la promotion du livre, que ce Salon offre. Au regard de tout cet engouement constaté autour du livre, l’on ne peut s’autoriser à croire à la fin de cette tradition de lecture, qui consiste à tenir son bouquin en main pour en dévorer le contenu. La menace que le numérique fait de nos jours peser sur cet acte quasi sacré, cette parfaite communion avec le savoir, avec la connaissance, que symbolise ce fait, était bien loin de nous à ce Salon.

Donnant du coup raison, à ceux qui estiment que le livre imprimé, a encore de beaux jours à vivre. La présence de nombreux élèves et étudiants, au Salon International du Livre d’Abidjan, aura tout aussi été perçu par les observateurs, comme un motif d’espoir quant à l’avenir du secteur même de l’édition en Côte d’Ivoire. Un secteur qui ne chôme pas en réalité, nonobstant les difficultés financières générales du moment, auxquelles qui n’échappe en réalité aucun domaine d’activité économique. Mais qui exigent plutôt pour la survie, des stratégies d’adaptation. Il est donc impératif d’entretenir et surtout de développer cet élan d’intérêt juvénile, porté à la lecture. De l’organiser d’avantage à travers ces clubs de lecture et ces bibliothèques ou médiathèques fournis, qui malheureusement, font encore cruellement défaut à plusieurs établissements scolaires aujourd’hui.

Il est à espérer également, du fait de ce succès de la 13e édition du Sila, une stimulation de la production littéraire nationale, déjà relativement abondante et variée. Et cela, à travers des thématiques, des sujets et des histoires, encore plus instructifs, plus formateurs, plus attrayants pour le public. Susceptibles en tout cas, de garantir plusieurs autres années de succès au secteur de l’édition et à l’avenir du livre en Côte d’Ivoire.

Moussa Ben Touré




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