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Côte d’Ivoire. Des journalistes échangent sur la réalité de la liberté de la presse

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A l’instar de plusieurs pays du monde, les journalistes ivoiriens célèbrent chaque 3 mai la journée mondiale de la liberté de la presse. En prélude à cette commémoration, l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) a organisé le 2 mai 2023, à la Maison de la Presse d’Abidan, un panel sur le thème : « Façonner un avenir de droits : la liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’homme ».

Pour animer ce panel, l’Unjci a fait appel à deux experts en la matière. Il s’agit du Dr Alfred Dan Moussa, directeur de l’Institut des sciences et techniques de la communication (Istc Polytechnique) et Dr Sidiki Bamba, enseignant chercheur du département information et communication de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan Cocody.

« La liberté de la presse en Côte d’Ivoire : mythe ou réalité ? ». Répondant à cette interrogation qui constituait le premier sous-thème, le directeur de l’Istc Polytechniqque s’est exprimé en ces termes : « La liberté de la presse en Côte d’Ivoire en 2023 n’est pas un mythe. La liberté de la presse en Côte d’Ivoire en 2023 est une réalité parce qu’aucun journaliste n’est en prison au moment où toutes les nations célèbrent diversement la journée mondiale de la liberté de la presse. La liberté de la presse en Côte d’Ivoire en 2023 n’est pas un mythe. La liberté de la presse en Côte d’Ivoire est une réalité parce qu’aucun journaliste n’est interdit d’antenne ou de signature au moment où le monde célèbre la journée de la liberté de la presse. La liberté de la presse en Côte d’Ivoire en 2023 n’est pas un mythe. La liberté de la presse en Côte d’Ivoire est une réalité parce qu’aucune radio, aucune télévision, aucun site d’information ou aucun journal imprimé n’est fermé au moment où les nations dressent l’état de la liberté de la presse ». La liberté de la presse en Côte d’Ivoire est une réalité parce que la Côte d’Ivoire refuse la disparition de médias, a poursuivi Alfred Dan Moussa. D’autant plus le pays continue d’injecter des ressources dans la gestion des médias, même ceux constituant des entreprises entièrement privées . De plus, les pouvoirs publics ivoiriens ont élargi et agrandi l’assiette des aides transformant le fond de soutien et de développement de la presse, en agence de soutien et développement des médias.

Une autre preuve de l’existence de cette liberté pour le directeur de l’Istc Polytechnique, est le fait que les pouvoirs publics n’interfèrent ni dans le renouvellement des instances d’organisations professionnelles, ni dans l’institution et l’attribution des prix d’excellence professionnelle du secteur des médias. Il a cité le Prix national d’excellence institué par le Président Alassane Ouattara qui est attribué tous les ans, aussi bien au secteur public qu’aux initiatives privées, sans distinction d’une des sensibilités culturelles, géographiques, tribales et ethnique.

Pour Dan Moussa, en ayant la conscience que la liberté de la presse existe et en s’en félicitant, il convient aussi de dire aux pouvoirs publics que le curseur de la liberté de la presse doit rester au sommet du gratte-ciel. Qu’il ne doit plus jamais descendre au rez-de-chaussée, encore moins au sous-sol.

Exposant sur le second sous-thème intitulé : « les liens entre la liberté d’expression et les autres droits de l’homme », Dr Sidiki Bamba a indiqué que la liberté d’expression est un principe fondamental. Car c’est un droit universel, qui constitue un socle important pour toute démocratie. La liberté d’expression regroupe plusieurs libertés distinctes, dont la liberté de la presse, la liberté des spectacles, la liberté de l’enseignement, les libertés collectives de diffuser des opinions (réunion, association, manifestation). « Ces libertés distinctes rejoignent la liberté d’expression. Voilà en quoi le lien existe. Tout commence par la liberté », a-t-il précisé.

Diomandé Karamoko





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