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Micro-trottoir. La circulation des grumiers aux heures de pointe à Abobo

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Ce qu’en disent certains habitants

Le 27 décembre 2019, le Ministère des transports a révisé l'arrêté N°0210 du 20 juillet 2005, portant « instruction de plage horaire pour la circulation des véhicules poids lourds dans la ville d'Abidjan ». Selon cet arrêté révisé, «les véhicules poids lourds, dont le poids total à charge excède les 10 tonnes, sont interdits de circuler sur toute l'étendue du territoire de la ville d'Abidjan, tous les jours ouvrés, le matin de 6h à 9h et le soir de 17h à 21h" Ces horaires ne sont malheureusement pas respectés. Car c’est pratiquement à toute heure que l’on les aperçoit ici et là dans la circulation

A Abobo particulièrement, les camions gros porteurs, chargés de billes de bois circulent à tout moment. Ce jeudi 17 mars 2023, sur l'axe grand séminaire - carrefour N'dotré, deux d’entre eux ont été aperçus à 8h45. Avant cela, le mardi 14 mars 2023, un autre grumier était dans la circulation au niveau du rond-point, situé devant la brigade de la gendarmerie nationale d'Abobo. Une situation qui préoccupe quotidiennement les habitants de la commune, qui s’en plaignent sans cesse, sans pour autant savoir à qui s’adresser précisément.


Awa Traoré, vendeuse ambulante au carrefour de N'dotré «Ces engins sont effrayants. Par leur imposante constitution, ils ne laissent personne indifférent. Des troncs d'arbres déposés sur la remorque, entourés de deux chaines, parfois trois, cela fait peur », indique-t-elle.

Moussa Dosso, ferronnier. « Je retiens mon souffle lors du passage de ces gros porteurs. On ne sait pas à quel moment les chaînes peuvent céder. Il faut que quelque chose soit fait à ce niveau », indique notre interlocuteur.

Koffi Lazare conducteur de taxi. « Il faut toujours se méfier de ces mastodontes. Lorsque je suis en train de conduire, je fais tout mon possible pour ne pas être côte à côte avec eux. Soit je les devance, soit je reste loin derrière. En tout cas, je mets une distance considérable entre nous », avoue ce chauffeur.

Douhonin Alphonsine. «Je reste toujours en prière, quand je me retrouve à proximité des camions porteurs de billes de bois. La dernière fois, j'étais dans un gbaka (minicar). Dans l'embouteillage, vous savez qu'on avance lentement, parfois, on s'arrête un peu. Justement, le gbaka était tout près du grumier. Par les vitres de notre véhicule, on pouvait toucher les gros troncs d'arbre disposés sur la remorque. C'était très épouvantable. J'ai passé tout le temps à prier, afin que Dieu nous sorte de là», confie-t-elle.

M. Attovi, étudiant en criminologie. « Je n'ai pas peur. Je me dis que les billes de bois sont bien attachées. Donc je suis serein lorsque je vois ces grumiers ; Toutefois, vu que cela représente quand même un danger, l'Etat devrait mieux réglementer la circulation de ces montres de la route » déclare-t-il.

Trésor Doudou



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