« Les journalistes camerounais ont décidé de se mobiliser aujourd’hui , pour manifester leur indignation face à la barbarie … Ceux- là mêmes qui se sont spécialisés dans l’assassinat social de leurs concitoyens , demandent la protection de l’Etat , dont ils fragilisent la stabilité en relayant des informations diffamatoires qui ont fini par susciter une défiance vis à vis des institutions« , commente la specialiste de marketing.
» Je crois que le moment est venu pour chacun, de subir les conséquences de l’irresponsabilité. Les langues doivent se délier, et nous tous allons crier notre ras le bol. En ce qui me concerne , je suis une victime de cette presse à cage , elle a détruit ma réputation, elle a détruit ma vie, elle m’a assassiné. Mon Cher Paul chouta , tu as coupé mes doigts , percé mes yeux , arraché ma langue et mon sexe avec tous ces articles diffamatoires que tu as pondu sur moi , parce que j’ai refusé de te payer« .
» Ces articles incendiaires ont brûlé ma peau. Quand vous avez une proie , vous ne la lâchez plus. Elle doit saigner… Vous organisez une mafia autour d’elle , vous constituez des groupes , ceux qui blessent , et ceux qui nettoient les plaies. Vous n’avez pas encore des prados noires mais des téléphones à la technologie très poussée , pour zoomer, filer , violer l’intimité de vos concitoyens. Parfois, la victime vous paye , jusqu’à ce qu’elle n’en peuve plus. Parce que, certains parmi vous reçoivent leur butin , mais continuent de lapider par excès de zèle, pour se faire appeler » grands journalistes », poursuit-elle.
Alors , Chacun règle ses comptes avec ses moyens. Je sais que nombreux n’entendent que l’écho de leurs tubes digestifs
« As -tu déjà retrouvé les 16 familles qui étaient à mes trousses en 2013 ? Il y a encore quelques jours , tu demandais à la justice de me jetter en prison pour une histoire de loyers impayés créée de toutes pièces. Tu te serais rapproché de moi , je t’aurais fourni la preuve que je n’ai aucun contrat de location avec dame afane francine. La prison, l’anti chambre de la mort , parce qu’on n’arrive pas à payer son loyer. Il n’ya qu’au cameroun que c’est possible. J’avais été escroquée par des hommes sans foi, ni loi , j’étais la victime. Vous avez créé par vos mots , une indignation populaire autour de ma personne. Ce qui a obligé les autorités judiciaires à me placer en détention provisoire en 2013 , je n’avais que 29 ans. Mon crime , mon ambition , l’envie de servir mon pays », a-t-elle poursuivi.
« En ton âme et conscience, tu savais que c’est un système qui avait décidé de me broyer , et tu as décidé d’en être complice engagé. Je me suis accrochée à mes enfants, pour ne pas succomber à la tentation du suicide. J’ai pardonné , j’avance . Alors c’est interdit de crier à la vengeance, vous êtes des complices très actifs de cet assassinat collectif. Pendant que la presse camerounaise s’autorise tous les excès, elle exige pour elle-même la protection«
« Chers journalistes, sachez que tout le monde n’est pas chrétien. Les camerounais que vous avez dressé, n’ont plus confiance en la justice. Alors , Chacun règle ses comptes avec ses moyens. Je sais que nombreux n’entendent que l’écho de leurs tubes digestifs , mais de grâce, il est encore temps de faire une introspection, une remise en question« , note-t-elle.
Actucameroun
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