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Le diplôme est mort, LinkedIn le relègue de sa plateforme

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Pour le patron de LinkedIn, les recruteurs doivent privilégier les compétences réelles, et non les diplômes.


Pour LinkedIn, les compétences, également appelées “skills”, sont plus importantes que les autres critères tels que l’école, le diplôme, l’ancien employeur, ou le réseau d’un candidat. Du moins, pour le réseau social professionnel, c’est le critère qui devrait primer.


Ryan Roslansky, le CEO de LinkedIn, s’est récemment entretenu avec Harvard Business Review. Et lors de cette interview, celui-ci a souligné l’importance des compétences, en particulier dans le contexte actuel.

Interrogé sur les qualités d’un bon leader en ces temps difficiles, Roslansky a évoqué la capacité d’adaptation. “Croyez-moi, au quotidien, il y a 10 nouvelles décisions que vous devez prendre en ce moment en tant que PDG, que vous n’avez jamais eu à prendre auparavant dans votre vie”, a-t-il expliqué.


Et pour pouvoir s’adapter aux changements, les entreprises devraient privilégier les compétences au lieu de prioriser les anciens signaux tels que les diplômes, le réseau d’un candidat ou encore les entreprises par lesquelles celui-ci est passé.

Pour LinkedIn, les anciens critères doivent être délaissés

Selon le patron de LinkedIn, cela permet de s’assurer que la bonne personne est à la bonne place, avec les bonnes compétences. “Je pense que cela va créer un marché du travail beaucoup plus efficace, beaucoup plus équitable, qui créera alors de meilleures opportunités pour tous”, a-t-il également indiqué. Se focaliser sur ces compétences permet aussi à une organisation de pivoter facilement.

Pour les candidats, Ryan Roslansky explique par ailleurs qu’acquérir de nouvelles compétences ne concerne pas uniquement les nouveaux entrants sur le marché du travail. En effet, selon les données de LinkedIn, même si vous avez gardé le même poste entre pendant 7 ans, près de 25 % des compétences requises pour ce poste ont changé.


Et pour soutenir ces transformations dans le monde du travail, LinkedIn fait justement de l’accès aux connaissances et à l’apprentissage de nouvelles compétences l’une de ses priorités. Dans cette optique, le réseau social professionnel diversifie les types de supports.

LinkedIn compte déjà 150 millions d’abonnés à ses newsletters. Et le réseau social s’intéresse également aux podcasts. Sinon, aujourd’hui, 100 heures de contenus d’apprentissage sont visionnées chaque jour sur la plateforme.

Sinon, en matière d’opportunités pour les utilisateurs, Ryan Roslansky indique dans son interview qu’actuellement, de nombreuses personnes trouvent un emploi sur LinkedIn, ou de nouvelles opportunités, parce qu’ils participent aux conversations et partagent leurs connaissances.

En tout cas, en misant sur les compétences, LinkedIn surfe sur une tendance déjà observée depuis un moment sur le marché du travail aux États-Unis. Dans un article sur le sujet, le magazine Fortune cite l’exemple de grandes entreprises telles que Google, EY, Microsoft, ou Apple, qui tiennent de moins en moins compte des diplômes des candidats lors des recrutements.


Setra




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