La situation des populations au quotidien, devient de plus en plus critique, au sens négatif du terme. Tout le monde pleure. Rien ne va. Tout est bloqué et la paupérisation est croissante au Mali. Chacun cherche difficilement comment subvenir à ses besoins au quotidien. Il y a bien la galère dans le pays. L’argent a disparu. Mais ceux qui aidaient d’habitude les autres, peinent à joindre les deux bouts. Au sein de la population, des voix commencent par se lever. Certains s’interrogent comme s’ils regrettaient.
Au départ, personne n’avait imaginé la situation actuelle du pays. C’était plutôt le moment des grandes marches et des discours brûlants. La grande majorité de la population était aux anges. Et l’esprit de la résilience était fortement entretenu. Il était même dit et promis, que toutes les dispositions étaient prises, pour que la population vive pendant dix ans, sans sentir la moindre souffrance au niveau du quotidien.
C’est vrai que la lutte engagée sur le terrain de la souveraineté a été saluée et soutenue par les citoyens et les africains, mais avait-on réellement pris des dispositions pour éviter à la population cette pauvreté qui loge dans chaque famille ? Quelle que soit la réponse, le constat est là ! Tout le monde pleure. Aucune activité ne marché. Les commerçants ont été les premiers à croiser le fer avec les Autorités sur la question du prix du pain et du sucre. Quant au gaz, les prix ont grimpé et ne sont plus descendus.
Les vrais secteurs d’activités sont pratiquement paralysés. Le Tourisme, l’artisanat, l’hôtellerie, l’élevage, la pêche, entre autres, sont étouffés. Les entreprises privées crient au manque de marchés. Les associations et ONG n’ont plus de soutiens, ni d’appuis financiers. Ça ne va pas ! Mais d’où est-ce que viendra la solution ? Il faudra juste se calmer et apprécier objectivement la situation pour vite trouver les solutions pouvant alléger la souffrance de la population.
Personne ne résiste à la faim pour longtemps. La faim est le vrai mal qui occasionne les contestations et les remous sociaux. D’ailleurs, la meilleure façon de maintenir longtemps son peuple dans le silence, c’est de lui donner quotidiennement à manger. Un sac vide ne se met pas débout. Et un homme qui a faim, n’est pas un homme libre. Voilà pourquoi, les autorités doivent agir au plus pressé, pour mettre fin à cette situation. La population vit une vie difficile. Beaucoup ne trouvent plus le prix du carburant pour aller chercher de quoi à nourrir la famille. D’ailleurs, il n’est même garanti d’avoir quelque chose à la descente.
En vérité, il faut que tout le monde prenne conscience, pour lutter afin que la Transition réussisse dans les délais impartis. Le temps de la nécessité d’unir les forces, pour réussir la Transition, a sonné. Il faut faire de la priorité, l’engagement du retour à l’ordre Constitutionnel normal. Que tout le monde s’implique sincèrement dans la mise en œuvre du chronogramme de la Transition. Dans quelques semaines, la nouvelle année 2023 va succéder à 2022. Ce qui signifie que la Transition n’a plus qu’une seule année pour passer la main à un pouvoir élu.
Cette voie du retour à l’Ordre Constitutionnel Normal : pourrait être la solution, pour la relance du pays sur le terrain des activités économiques et financières. Espérons que la sagesse soit le guide. Sinon, la pauvreté est dans toutes les familles et surtout dans les poches !
Monoko Toaly
GENERATED_OK
-
COMMENTAIRES
Publié le :
28 novembre 2022Par:
DIAKITE DRISSAseul un retour à l'ordre constitutionnel semble plausible il faudra ou il va falloir que le pays soit mis sous tutelle sinon la famine va décimer la moitié de la population du nord le manque de médicaments et soins de première nécessité fesant défaut il va y avoir un grand nombre de la population du nord faire l'exode rural les hameaux les campagnes et villages se videront de leurs populations attendons à une catastrophe de grande envergure prions Dieu que les rebelles fuient la zone sahelo saharienne.Publié le :
24 novembre 2022Par:
Koua rommelSi le mali se trouve dans cette situation c'est la conséquence de l'intervention de la france en libye.vous ne parlez jamais de cela.pendant plusieurs années les armees de plusieurs pays europeens etaient au mali mais ils n'ont pas pu endiguer le phenomene a part creer une zone tampon pour couper le mali en deuxPLUS D'ARTICLES
-
Université polytechnique de Man : Les performances s'améliorent année après année
-
Financement du développement : Tiémoko Meyliet souhaite une réforme des institutions financières internationales
-
Côte d’Ivoire . Cissé Bacongo cherche des investisseurs pour « co-construire une vision durable et inclusive pour Abidjan »
-
Kibarou . Ces faits qui nous parlent
-
Agriculture : À l’IITA, des experts ivoiriens s'imprègnent de nombreuses innovations transposables dans les filières vivrières
-
Cameroun : Issa Tchiroma Bakary parie sur une présidentielle sans Paul Biya
-
L’accord de paix RDC-Rwanda « n’a rien de bradage de nos ressources » (Thérèse Kayikwamba)
-
Côte d'Ivoire. Fraudes au ministère de la Construction ? « Des accusations sans fondement », répond Bruno Koné à Assalé Tiémoko
-
Côte d'Ivoire- Présidentielle : comment marche le parrainage des candidatures
-
Côte d'Ivoire. Foncier : « L’ADU maintient les droits coutumiers » (Bruno Koné)
-
Coopération . Andréa Riccardi à Ouattara : « la Côte d’Ivoire mérite respect et encouragements »
-
Côte d'Ivoire. Le vice Président inaugure une unité de transformation de cacao à Abidjan
-
Côte d’Ivoire. La Cour africaine rejette la plainte de Laurent Gbagbo contre l’Etat ivoirien pour sa radiation de la liste électorale
-
Centrafrique :Ils étaient allés chercher le bac , ils ont trouvé la mort !
-
Côte d’Ivoire : la Cour africaine rejette une plainte de Soro Guillaume et de ses proches contre l’Etat
-
Côte d’Ivoire. Sansan Kambilé étend la délivrance des certificats de nationalité et casiers judiciaires en ligne
-
Côte d'Ivoire. Des journalistes formés pour une couverture éthique de l’élection présidentielle
-
L’enquête du jeudi. Téléphones et télévisions : les enfants mis en danger par la surexposition
-
Côte d'Ivoire. Foncier urbain : Bruno Koné à la rencontre des populations pour expliquer les réformes
-
Côte d’Ivoire. San Pedro abritera la rencontre annuelle de l’équipe managériale de la Banque mondiale
-
Côte d’Ivoire. L’Ambassadeur de la Suisse salue l’engagement de Dominique Ouattara en faveur du bien être des enfants.
-
Côte d'Ivoire. Logements sociaux : un appui budgétaire de la Banque mondiale en préparation
-
Côte d’Ivoire. L’Ambassadeur de l’Iran fait ses adieux à Ouattara
-
Accord RDC-Rwanda : Washington veut favoriser les investissements dans un climat de paix (Lucy Tamlyn)
-
Côte d’Ivoire. A Port Bouët, des déguerpis vivent sur des tombes
-
États-Unis : la Cour suprême lève les restrictions sur les expulsions vers des pays tiers
-
Bruno Koné aux députés « Il n’y a pas de recrudescence des litiges fonciers »
-
Genre et développement : Le leadership féminin ivoirien mis en lumière en Malaisie
-
Côte d’Ivoire. Deux morts dans une collision sur l’autoroute du Nord
-
Côte d’Ivoire. Alassane Ouattara candidat ? « Je prendrai dans les jours qui viennent (…) une décision
-
Publié le :
28 novembre 2022Par:
Kouame