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Politique


Lutte contre le terrorisme : La Côte d'Ivoire renforce son dispositif juridique

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Le ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, Léon Adom-Kacou Houadja, était face aux élus.

A l'image des pays de la sous-région ouest-africaine, la Côte d’Ivoire n’est pas épargnée par les actes terroristes. En témoignent les attaques djihadistes du 13 mars 2016 à Grand-Bassam ; et à Kafolo le 10 juin 2020 et le 29 mars 2021.

Pour permettre au pays d’adopter des stratégies conformément à la coopération multilatérale de lutte contre le fléau, les députés membres de la Commission des relations extérieures (Cre) dirigée par Thomas Camara, député de Katiola-Tiembé-Fronan, ont donné autorisation, par un vote à l’unanimité, au Chef de l’État, le jeudi 17 novembre 2022, à l’Hémicycle, de ratifier une convention. Il s’agit de la convention d’entraide judiciaire et d’extradition contre le terrorisme, adoptée le 16 mai 2008 à Rabat, au Maroc.

C’est le ministre délégué auprès du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, Léon Adom-Kacou Houadja, qui a défendu le dossier, au nom du Président de la République.

Selon lui, vu que le terrorisme est devenu un phénomène dévastateur, il serait prétentieux pour un pays de vouloir s’y attaquer seul. C’est pour cette raison que conformément à la déclaration de Ouagadougou, les pays francophones d’Afrique ont adopté, le 16 mai 2008, à Rabat, cette convention. Qui, précise-t-il, reflète l’engagement commun de ces pays à lutter contre le terrorisme et à mettre en œuvre toutes les résolutions de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité de l’Onu visant à éliminer le terrorisme international dans le respect des Droits de l’homme.


Cette convention a donc pour objectif « d’instituer une coopération judiciaire entre les pays francophone d’Afrique en matière de terrorisme » et aussi de régler la question de l’extradition des personnes poursuivies ou condamnées pour actes de terrorisme.

Selon le ministre délégué, cette convention se distingue par son domaine d’intervention qui est l’espace des pays francophones. « Cet instrument leur permet d’affirmer leur volonté de condamner tous les actes terroristes et toutes les méthodes et pratiques utilisées pour les accomplir. Et aussi de reconnaître que la coopération internationale constitue un élément indispensable pour prévenir et combattre le terrorisme », confie-t-il. Avant d’informer qu’outre la Côte d’Ivoire, certains pays tels que le Maroc, la Mauritanie, le Madagascar ont ratifié ledit traité.


Hervé Adou




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