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Kibarou

COP .27. De nouvelles initiatives s’imposent à l’Afrique

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La 27ème Conférence des Nations Unies sur les changementsclimatiques, ouverte le 6 novembre dernier à Charm El Cheikh en Egypte, se poursuit.. Un peu plus d’une semaine après le démarrage des travaux, les espoirs s’amenuisent de voir venir des actions concrètes ou des décisions fortes. Et cela, relativement aux engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris en 2015, à la Cop 21, pour réduire notablement les émissions de gaz à effet de serre. C’est que les Chefs d’Etat des pays pollueurs ou leurs représentants, sont venus encore une fois réaffirmer comme on pouvait du reste déjà le deviner, leurs engagements et déterminations de toutmettre en œuvre, pour sauver la planète du déséquilibre écologique qu’elle subi continuellement. Tant pis si l’on y croit ou pas. Dans tous les cas, ils auront sacrifié à la tradition que cela constitue désormais, au cours de ces assises sur le climat. Joe Biden, Président des Etats Unis, deuxième plus gros pollueur du monde après la Chine dont le Président Xi Jinping a brillé par son absence, a promis 150 millions de dollars pour financer et accompagner les initiatives d’adaptation, de résilience aux changements climatiques. Sans plus. D’ailleurs après cette annonce, il est aussitôt reparti dans son pays. Mais, il n’empêche que l’on se réjouisse de cette déclaration de Joe Biden. Qui confirme ainsi, toute sa détermination personnelle à vouloir amoindrir la responsabilité de son pays, dans le dérèglement actuel du climat. Au contraire de son prédécesseur Donald Trump gros climato sceptique. Lequel comme pour bien le prouver, a eu pour acte premier après son élection, de fouler au pied de façon assez retentissante, l’Accord de Paris. En renonçant solennellement à son application. Cela, suivi de l’annulation de toutes les dis- positions légales et réglementaires prisesquelques années plus tôt par Obama, en vue d’un abandon progressif des usages à grande échelle des énergies fossilesaux Etats Unis.

Il est donc certain que l’on repartira de Cham El Cheikh, avec une reconduction tacite des promesses faites, de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de venir en aide aux pays en développement pour la mise en application de leurs Contributions Déterminées au niveau National. Toute chose à laquelle s’attendent plus ou moins, les délégations et autres représentations africaines. C’est bien là, une réalité appelant à la prise de nouvelles initiatives, dans ce qu’on pourrait désormais appeler, le vaste processus de lutte contre les changements climatiques. Processus ne devant plus se limiter à la seule revendication d’une justice climatique, dans la perspective jusqu’ici peu rassurante, de se voir verser des compensations financières, à la hauteur des affres subis. De plus en plus, les marchés financiers, bailleurs de fonds, et autres spéculateurs de la haute finance s’invitent aux Cop. Pour la promotion de politiques de développement propre, associées ou sous tendues par l’usage des énergies renouvelables, donc susceptibles de générer des profits.Nombre de programmes ou de projets d’adaptation aux conséquences du dérèglement climatique, prennent en compte l’utilisation desdites énergies, comme d’autres pratiques de résilience dans le domaine agricole notamment. C’est donc le lieu d’exhorter les pays en développement, à porter plus d’attention aux propositions de ces financiers. Cela, certains d’entre eux l’ont déjà bien compris, qui déploient dorénavant plus d’effort à réussir l’établissement d’ accords de partenariat, de contrats d’affaire, grâce à de propositions concrètes de projets réalistes, bien ficelés assortis parfois de débuts de réalisation sur le terrain, comme pour appâter les financiers. Le Rwanda fait partie du lot de ce pays. Il se présente à cette 27ème Cop, avec des résultats vérifiables de la réduction de son empreinte carbone. Bien que celle-ci ne soit pas déjà aussi élevée que celle d’un pays développé. Mais ce qui intéresse plus encore à ce niveau, ce sont les pratiques, méthodes et actions ingénieuses développées, qui à travers une vulgarisation réussie, viendront conférer plus d’allant et d’assurance au processus de développement propre que le pays s’est engagé à pratiquer.

Moussa Ben Touré



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