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Kibarou

Rentrée des classes : Le suivi scolaire parental, plus que jamais recommandé

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L’Ecole a repris ses droits ce matin en Côte d’Ivoire. Pendant neuf mois, l’on assistera aux allées et venues de ceux et celles qui incarnent l’avenir de ce pays, flanqués dans leurs différentes tenues distinctives Un mouvement quotidien prouvant s’il en était besoin, l’excellence du climat social ivoirien, indispensable à toute forme d’épanouissement. Cette reprise des cours, rappelle aussi et surtout, le renouveau de l’Ecole ivoirienne, amorcé l’année dernière. Et qui s’affirmera davantage au cours de cette année scolaire, avec surtout une emphase portée sur : la rigueur et l’excellence. Rigueur dans le respect et l’application des valeurs et instructions académiques, pour l’enseignement dispensé. Excellence exigée des apprenants à travers la qualité de leurs résultats. La triche on l’a vu, qui avait fini par s’imposer dans le milieu scolaire ivoirien, fait dorénavant l’objet d’une traque redoutable, des plus exemplaire, avec déjà de victimes à la clé. Et cela, aussi bien au niveau des enseignants que des enseignés.

Les conclusions des Etats généraux officiellement disponibles depuis le 7 septembre, feront aussi, de la part des pouvoirs publics, l’objet d’une exploitation progressive, au service de ce renouveau de l’Ecole ivoirienne. Autant dire que, c’est une dynamique de changements tous azimuts, qui anime le système éducatif de la Côte d’Ivoire. Pour corriger autant que faire se peut, toutes ses faiblesses relevées jusqu’ici. Lesquelles ont tout naturellement fortement affecté la qualité de l’enseignement. Et partant, la formation dispensée aux élèves.

Cependant, la revalorisation de ce système éducatif ne devrait pas être perçue comme l’affaire des seuls éducateurs et décideurs politiques. L’implication moult fois souhaitée des parentes d’élèves, à l’éducation scolaire de leurs progénitures est plus que jamais recommandée. En effet, le suivi parental régulier de l’élève, chaque année réclamé par les enseignants, ne devrait plus figurer au nombre des facteurs explicatifs des échecs d’un élève. La mauvaise pratique consistant à se contenter de le scolariser tout juste, pour ne plus être regardant sur l’état quotidien de ses rapports avec l’école, ainsi que les difficultés qu’il rencontre dans l’assimilation des connaissances à lui enseignées, devrait disparaitre. Pour faire place à l’habitude d’être en contact régulier avec les éducateurs, pour s’enquérir des faiblesses de sa progéniture. Et pouvoir ainsi mieux organiser son encadrement à domicile après l’école. Une action qui reste toute aussi déterminante dans la réussite scolaire d’un élève. Mais qui, malheureusement, demeure encore, le fait d’une poignée de parents. Il est à souhaiter que dans la dynamique de ce renouveau imprimé au système éducatif ivoirien, ce petit nombre de parents, accordant un intérêt primordial à chacune des journées de classe de leurs enfants, grossisse. Afin que le suivi scolaire parental des élèves, se situe véritablement, au nombre des préoccupations quotidiennes, de chaque famille.

Moussa Ben Touré





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