publicité

Culture

Justin Stanislas s'en va. La Côte d'Ivoire perd ainsi l'une des voix les plus établies du monde musical national.

Publié le :

Justin Stanislas était sans aucun doute l'artiste ivoirien qui savait le mieux chanter, que dis-je, mettre la mort dans l'harmonie des mélodies envoûtantes pour rappeler, célébrer les êtres chers trop tôt partis et apaiser les coeurs. Gnian Yohou, Gnian Nato, Gazecagnon, Hommage à Ernesto Djédjé, Yoro, Nanon, Drebabline, Nada... Que de titres inoubliables, des compositions de haut vol, des succès alignés pendant plus de quarante ans de carrière. Des productions devenues des classiques de la musique moderne ivoirienne.


Justin Stanislas aura été un grand maître de la tristesse chantée. Ses textes livrés en Bété, sa langue d'origine, ou en français, impressionnent toujours et demeurent intemporels par leur justesse et leur pertinence.

Justin Stanislas était un vrai chanteur, un parolier d'exception, doté d'une verve riche d'images et de proverbes.


Durant sa longue et riche carrière, il a marqué par son lyrisme, son sens de la tendresse pour l'être aimé, son grand respect pour ses aînés, son attachement à la famille et à ses origines. Autant de dispositions humanistes renforcées par ses qualités de poète multi langues, la profondeur de sa voix, la douceur entraînante de ses envolées vocales de compositeur aguerri et inusable.


Que dire de ses fines orchestrations de guitare électrique, de piano et d'orgue aux variations polyphoniques chargées d'émotions inégalées?


Compositeur complet, Justin Stanislas l'était, faisant passer le mélomane du rythme traditionnel bété ou autres d'Afrique noire aux sonorités arabes et occidentales.


Sacré Justin Stanislas ! La Côte d'Ivoire perd assurément l'une des valeurs sûres de son univers musical. Un artiste ne meurt jamais, dit l'adage. Justin Stanislas laisse à la postérité une immense œuvre musicale qui inspirera inévitablement des générations actuelles et futures.

Vas en paix, grande valeur, sommité de la musique moderne ivoirienne et africaine. Tu as beaucoup semé et tu n'auras pas vécu en vain. Repose en Paix.


Boua Bi Semien Honoré




publicité

FIL INFO

26 mars 2025

Bénin: « L’animation de la vie politique est une prérogative constitutionnelle », dixit Djènontin

26 mars 2025

Inondations, tempêtes… Le coût des catastrophes naturelles a atteint 5 milliards d’euros en 2024 en France

26 mars 2025

‘‘Nuit du Destin’’ : Le jeudi 27 mars 2025 déclaré jour férié en Côte d'Ivoire

26 mars 2025

Au moins un million de personnes affectées en 2024 par la crise sécuritaire et humanitaire en Ituri

26 mars 2025

Médias : le PCA du journal Le Soleil démissionne



Fanico

Bamba Alex Souleymane 2 mars 2025
Foncier urbain : Bruno Koné dérange les intérêts mesquins de bandits à col blanc et des parrains de la pègre
Mandiaye Gaye 4 février 2025
Mais qui a peur d’une enquête sérieuse et indépendante sur les évènements de 2021 à 2023 ?
Fier 19 décembre 2024
RTI : le DG intérimaire en situation de conflit d'intérêts ?
Jessica Diomande 29 novembre 2024
Pourquoi Kamala Harris n’a pas réussi à convaincre l’Amérique


Annonces
publicité