La saison des pluies s’est bel et bien installée sur le sud littoral, avec des journées intégralement pluvieuses. Abidjan, la plus grande agglomération urbaine du pays, de par sa taille et sa population, en a déjà enregistrées. Lesquelles ont par moments donné des frayeurs extrêmes, pour avoir rappelé aux consciences, les nombreux drames qui ont été vécus par les abidjanais, au cours des saisons antérieures. Ce qui vient justifier, l’opération de déguerpissement prévue pour être menée à partir du cinq juin prochain, dans cinquante-deux zones à risques, identifiées dans la capitale économique. On le voit bien, les pouvoirs publics veulent à travers cette action dont le ministère de l’Assainissement, de l’Hydraulique et de la Salubrité, éviter la survenue d’autres drames, que pourraient provoquer d’éventuels glissements de terrains, sous l’effet des trombes d’eau qui pourraient s’abattre sur ces zones.
Pour autant, cela saurait-il expliquer que d’autres endroits de la ville d’Abidjan, soient probablement relégués en seconde zone, pour ne pas dire oubliés dans les actions d’assainissement à mener, en cette saison pluvieuse ? En fait, il est devenu difficile de circuler sur certaines voies qui se trouvent envahies par les eaux de ruissellement, après une journée de pluie. Ou simplement quelques heures de précipitations. Un fait constatable dans toutes les dix communes de la ville d’Abidjan. Et qui est imputable à l’obstruction des canalisations, par lesquelles, ces eaux de pluies devraient être drainées, en direction de la lagune. Au lieu de cela, elles stagnent abondamment sur les routes. Pour ainsi perturber la circulation automobile, déjà ralentie par la chaussée glissante. Le mercredi 18 mai dernier, depuis la matinée jusqu’au cours de l’après- midi, tous les usagers du boulevard Valéry Giscard d’Estaing, en provenance du Grand carrefour de Koumassi, ont dû vivre d’atroces moments, avant d’atteindre le carrefour Akwaba, à l’entrée de Port-Bouët. Et cela, pour s’être retrouvés piégés dans un embouteillage monstre. Tout simplement parce que, des canalisations traversant ce carrefour Akwaba, étaient bouchées. Conséquence : les eaux de pluie ne circulaient plus. Pendant plusieurs heures, la circulation est restée fortement perturbée. Et les policiers qui étaient là, pour tenter de la fluidifier, y arrivaient avec beaucoup de peine. La preuve patente que cet état de fait était dû à l’obstruction de ces conduits d’évacuation d’eau, est qu’une fois ce carrefour traversé, en direction de Grand Bassam, les usagers rompaient avec l’embouteillage, pour se retrouver en roue libre. Quand on sait que d’autres pluies sont à venir, il est à croire que si rien n’est fait d’ici là, alors les automobilistes, avec en prime les transporteurs reliant quotidiennement la ville d’Abidjan à celle de Grand Bassam, vont devoir revivre cette effarante journée, plusieurs fois de suite. Une situation préjudiciable à leur activité économique.
Moussa Ben Touré
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