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Kibarou

Rigueur et fermeté jusqu’au bout

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La communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest ou Cedeao en abrégé, n’entend pas se laisser embobeliner par des considérations partisanes, des pressions et autres sentimentalismes, de nature à la détourner de l’objectif essentiel qui sous-tend les sanctions infligées au Mali. Objectif, au demeurant noble et bienséant, qui n’est autre que celui d’inculquer dans les consciences africaines, le respect et la pratique de la démocratie. Vision trop simpliste des choses pourrait-on dire. Comparativement à la portée ou à l’effet desdites sanctions. Lesquels, bien qu’ayant des conséquences non négligeables sur les populations maliennes, non guère été volontairement adoptées dans l’optique inavouée d’infliger une quelconque souffrance à celles-ci. Non loin s’en faut. Aussi prétendre, comme d’aucuns le font, que parce que le peuple malien ploie sous les effets économiques de ces sanctions, la Cedeao devra alors y mettre fin, n’est certainement pas la solution à préconiser. Par contre, persuader et convaincre la junte au pouvoir, de se conformer aux injonctions à elle édictée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, est bien ce qu’il convient de faire. Tant il est vrai que les autorités actuelles du pays de Soundjata Keita n’ignoraient point l’existence du principe des sanctions, tel que prévu par les textes régissant l’organisation et le fonctionnement de la Cedeao. Cela est d’autant plus vrai que des sanctions, fussent-elles d’une autre nature, avaient une fois déjà été prises contre ce pays, pour la même raison. Elles n’auront probablement pas revêtu la même vigueur et suscité le même ressenti, cette première fois. Mais, l’on retient qu’elles auront tout été prises. Il est à croire que la leçon n’a pas été retenue. Ce qui peut expliquer qu’elles soient cette fois plus corsées, assorties d’un volet économique très contraignant.

Il serait convenable pour certains esprits animés d’un patriotisme assez malveillant en soi, de stopper cette propension à l’infantilisation des organisations africaines. Les clichés les ramenant continuellement à des patins au service de l’occident, ne sont guère contributifs à la vulgarisation de la culture démocratique. Laquelle, ne parvient toujours pas à s’imposer dans les consciences collectives africaines. Sinon, comment comprendre la fréquence des putschs, conflits communautaires, mauvaises gouvernance politique et autres pratiques mafieuses visant à confisquer le pouvoir d’Etat.


Moussa Ben Touré


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