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Politique

Attaque meurtriere d’un camp militaire au Mali : Mais où sont passés les instructeurs russes ?

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Le Mali est en deuil. Il pleure la disparition d’une trentaine de ses soldats tués dans des circonstances pour le moins tragiques. En effet, des hommes armés, venus d’on ne sait où, ont ouvert le feu sur le camp militaire situé à Mondoro, dans le Centre du pays. Les autorités qualifient l’attaque de « complexe », d’autant que les assaillants ont utilisé des véhicules piégés au cours de leur opération et il a fallu l’intervention des avions de guerre de l’armée malienne, pour les mettre en déroute. Mais où sont passés les instructeurs russes dont les uns et les autres avaient vanté les mérites en matière de lutte contre le terrorisme ? C’est la question que certains observateurs n’ont pas pu s’empêcher de se poser, surtout quand on sait que l’arrivée de ces « mercenaires » de Poutine au Mali, a suscité la colère de certains partenaires de Bamako qui n’ont pas hésité à plier bagage sur fond parfois de tensions et de passes d’armes. C’est le cas, par exemple, de la France qui, après près d’une décennie de coopération militaire avec le pays de Soundjata Keïta, a annoncé le départ de ses troupes accusées à tort ou à raison de n’avoir pas produit de résultats probants sur le terrain. On comprend pourquoi les forces de Barkhane qui sont d’ailleurs en train de faire leur paquetage, ont gardé l’arme au pied, se refusant à voler au secours des Forces armées maliennes (FAMa) dont on dit qu’elles sont en train de montrer en puissance.

Les actes de harcèlement de la part des terroristes, ne manqueront pas

On ne serait même pas étonné que, dans les jours à venir, les autorités maliennes, pour se défausser de leurs responsabilités, accusent la France de vouloir saboter leur travail en soutenant souterrainement certains groupes qui opèrent sur le terrain. Cela dit, il revient à la France de jouer franc-jeu en évitant de prêter le flanc avec des comportements suspects. En tout cas, Assimi Goïta et ses frères d’armes sont prévenus. Les terroristes sont loin d’avoir dit leur dernier mot, et ils viennent de démontrer qu’ils peuvent toujours frapper là où on les attend le moins. Et l’armée malienne qui est désormais face à ses responsabilités, doit se montrer à la hauteur des défis en redoublant non seulement d’efforts, mais aussi en renforçant ses capacités opérationnelles afin de se montrer proactive. Car, il faut le dire, les actes de harcèlement de la part des terroristes, ne manqueront pas ; eux qui, par tous les moyens, cherchent à créer des amalgames pour pouvoir pêcher en eaux troubles. C’est le cas, par exemple, de ces images insoutenables qui circulent sur les réseaux sociaux, qui font état d’exécutions sommaires collectives perpétrées par les Forces armées maliennes à Diabaly, dans le cercle de Niono. L’état-major malien a beau démentir les faits, le mal semble déjà fait puisque certaines communautés qui se sont senties visées, n’ont pas hésité à donner de la voix. Or, comme on le sait, la lutte contre le terrorisme ne saurait se gagner dans la division ni dans la stigmatisation.

Boundi OUOBA




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