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Politique

Le ministre français de l’Éducation dans la tourmente pour sa gestion de la COVID-19

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Le ministre français de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, déjà fortement contesté par les enseignants qui lui reprochent la gestion de la COVID-19 à l’école, s’est retrouvé encore fragilisé mardi avec la révélation par la presse qu’il se trouvait à Ibiza à la veille de la rentrée des vacances scolaires.

C’est depuis ce lieu de villégiature que le ministre a dévoilé à la presse le nouveau protocole sanitaire pour les écoles, seulement la veille de la rentrée.

Cette façon de communiquer, via la presse et à quelques heures de la reprise, lui avait déjà été fortement reprochée. La révélation par le site d’informations Mediapart qu’il se trouvait à Ibiza a suscité un tollé dans l’opposition de gauche, qui a une nouvelle fois réclamé sa démission. Le candidat écologiste, Yannick Jadot, a dénoncé sur Twitter « un niveau de mépris et d’irresponsabilité pas acceptable ».


Les syndicats enseignants, indignés, ont de leur côté pointé « un symbole terrible ». « Ça creuse encore plus le fossé qui existait déjà avec le ministre et ses personnels », a réagi Guislaine David, secrétaire générale du SNUipp-FSU, premier syndicat du primaire.


Une grande partie des enseignants avait observé jeudi dernier une grève dans les écoles, collèges et lycées, pour dénoncer la pagaille des protocoles sanitaires, qui ont changé trois fois depuis la rentrée début janvier.

Mardi après-midi, M. Blanquer a dit « regretter la symbolique » de ces vacances à Ibiza, lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée.

« C’était peut-être un peu une erreur », a-t-il ensuite ajouté au très regardé journal télévisé de 20 h de TF1, tout en estimant que « si on regarde froidement les choses, on ne doit pas non plus tous les jours battre sa coulpe parce que les adversaires ont envie de vous déstabiliser ».

L’exécutif français insiste sur le fait que sa gestion de la pandémie a permis de toujours maintenir les écoles ouvertes depuis la fin du premier confinement en mai 2020, contrairement à plusieurs autres pays en Europe.

Et le premier ministre, Jean Castex, a défendu mardi M. Blanquer, assurant qu’il avait « respecté » les consignes gouvernementales.

« J’ai donné des instructions claires : ne pas être à plus de deux heures, deux heures trente de Paris et être joignable à tout moment. Est-ce que M. Blanquer a respecté ces instructions ? La réponse est oui », a-t-il dit.

De plus le ministre « est parti quelques jours en congés à un moment où toutes les écoles, collèges et lycées étaient fermés », a ajouté M. Castex.

« Est-ce que le fait que M. Blanquer ou certains collègues soient allés en vacances nous a empêché de prendre les décisions dès que nous avions le matériau et les éléments nécessaires ? La réponse est non, l’appareil d’État a fonctionné », a encore affirmé le chef du gouvernement.

Cette affaire intervient avant une nouvelle journée de mobilisation et de grève dans les établissements scolaires jeudi, à l’appel de plusieurs syndicats enseignants.

Ces derniers ont cependant subi un revers mardi puisque la manifestation parisienne, déclarée en dehors des délais légaux, a été interdite à ce titre par la préfecture de police. Une décision jugée « inacceptable » par la CGT.

Une moyenne de plus de 300 000 nouveaux cas par jour

Le nombre quotidien des nouveaux cas de COVID-19 a dépassé les 300 000 en moyenne sur les sept derniers jours en France, ont annoncé mardi les autorités.

Ce chiffre s’élevait mardi à 464 769, contre 102 144 la veille, d’après les données publiées par Santé publique France. Cela porte la moyenne sur les sept derniers jours à 309 433 cas quotidiens, contre 281 965 le 11 janvier.

Ce calcul permet de lisser les écarts observés d’un jour à l’autre, souvent artificiellement créés par des problèmes de collecte des données.

Les services de soins critiques, qui accueillent les cas les plus graves, comptaient mardi 3894 malades de la COVID-19 (dont 366 nouvelles admissions), contre 3913 la veille et 3969 le 11 janvier.

Le nombre total des malades hospitalisés atteint 26 593, dont 3503 ont été admis en 24 heures. Le 11 janvier, ils étaient 23 371.

L’épidémie a causé la mort de 289 personnes en 24 heures, portant le nombre total des décès en France depuis le début de la pandémie, il y a presque deux ans, à 127 690.

Sur le terrain de la vaccination, plus de 53,6 millions de personnes ont reçu au moins une injection (79,6 % de la population totale) et plus de 52,3 millions sont désormais complètement vaccinés (soit 77,6 % de la population totale). Quelque 32,4 millions de personnes ont reçu une dose de rappel.





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