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Kibarou

Alassane Ouattara, plutôt partisan de la démocratie, tous azimuts

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Des voix se sont isolément élevées ici et là, pour tenter de trouver coûte que coûte des responsables aux sanctions infligées par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest ( Cedeao). Une véritable aberration de belle facture, traduisant toute la petitesse d’esprit de ceux qui se sont adonnés à cet exercice ridicule. Et le faisant, d’aucuns, des maliens notamment ne se sont nullement gênés d’imputer la responsabilité de ces sanctions au Président Alassane Ouattara. Or donc, il est autant influent au sein de cette organisation ouest africaine, au point de pouvoir imposer ses vues et idées aux Chefs d’Etat et de gouvernement des quatorze autres pays de la Cedeao. De les contraindre à se soumettre à ses décisions sans qu’aucun d’entre eux ne trouve à redire. Quelle bien vilaine insulte font ils ainsi à l’intelligence de ces autres leaders politiques et partant, à leurs pays et populations, qui se laisseraient donc ainsi manipuler par le Chef de l’Etat ivoirien. Et de toute évidence, aucun argument poignant et encore moins de preuves patentes ne sous -tendent leurs allégations. Démontrant du coup toute la gratuité de leurs balivernes, auxquelles il est plutôt bienséant et honorable de n’accorder aucun crédit, en s’abstenant de vouloir y apporter toute réplique à caractère officiel.

La vérité est que nombre de Maliens, établis aussi bien en Côte d’Ivoire qu’au Mali, devenus faute de mieux partisans du pouvoir militaire, parce que déçus par la mauvaise gouvernance politique et économique de leurs différents dirigeants, gardent encore en mémoire ce rejet musclé par Alassane Ouattara, alors à la tête de la Cedeao, du troisième coup d’Etat militaire perpétré en 2012 contre Amadou Toumani Touré. Lequel avait pourtant été démocratiquement élu par leurs soins et dont le mandat n’était plus loin de son terme. Une façon vigoureuse, inhabituelle et exemplaire, de condamner l’irruption de la soldatesque, sur la scène politique, afin qu’elle ne serve pas d’exemple, de modèle au reste du continent. Et que l’on ne renoue pas ainsi avec le cycle arriérant , anachronique des coups d’Etat militaires. Et cette noble réaction du Président ivoirien, nombre d’observateurs politiques africains, appelant le règne tous azimuts de la démocratie dans la gouvernance politique de l’Afrique, l’ont fortement applaudie, et encouragée. Car, Ouattara est allé jusqu’au bout de sa détermination à faire en sorte que la gestion du pays soit l’affaire des civils, et mieux encore, que la transition militaire ne soit pas d’une durée irraisonnable, comme le désirent ardemment les actuels dirigeants maliens. Si l’on s’en tient au raisonnement assez bien farfelu de ses accusateurs, c’est donc encore une fois Alassane Ouattara, qui aurait œuvré, afin que les Chefs d’Etat et de gouvernement s’en prennent ainsi à cette nouvelle junte militaire malienne. Venue pour la quatrième fois administrer un coup d’arrêt à la démocratie, en renversant un autre Président démocratiquement élu.

La vérité est aussi de savoir que désormais, la Cedeao entend défendre la pratique de la démocratie. Faire en sorte que force reste à la démocratie dans la gouvernance politique des Etats du continent. Lesquels n’ont que trop souffert des affres du dirigisme militaire. La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, s’emploie désormais à faire comprendre aux populations africaines, avec fermeté et rigueur, l’absolue nécessité d’œuvrer à garantir et sauvegarder l’instauration et la pérennité de la démocratie. A travers le rejet systématique des coups d’Etat militaires, ainsi que le soutien jusqu’à leur terme, des mandats présidentiels, que lesdites populations, auront par la voie des urnes octroyés en toute liberté. Si comme l’affirment bien de politologues, c’est à Alassane Ouattara que l’on doit, l’instauration d’une telle conscience et d’un tel leitmotiv au sein de la Cedeao, lors de son brillant passage à la tête de l’organisation, alors c’est tant mieux. C’est assurément là, une innovation de taille, une contribution historique à la vulgarisation du noble concept qui est celui du « pouvoir au peuple et par le peuple ».

Moussa Touré


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