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Kibarou

Sachons adapter nos mentalités aux changements

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L’humanité a abordé voilà trois jours aujourd’hui, la vingt- deuxième année du troisième millénaire. Autrement dit, cela fait vingt- deux ans que nous avons entamé le XXIème siècle. Un siècle fortement dominé par des innovations politiques, sociétales et technologiques de taille. Comme la montée de l’extrémisme, ainsi que de l’individualisme politique dans plusieurs pays développés où, les idéologies politiques traditionnelles traversent les pires moments de leur existence ; la manifestation de plus en plus osée et pertinente d’une liberté de penser, d’expression et d’action de la société civile africaine ; de même que la réalisation d’exploits divers par l’intelligence artificielle, offrant à ce jour de multiples possibilités, que nombre d’entre nous n’avaient pas imaginées auparavant. Et ce, bien que le rythme d’évolution de la technologie du numérique, en affichait déjà les prémices.

C’’est dire combien de fois, le monde change et surtout à une vitesse impressionnante, donnant la net impression aussi que ce siècle va très vite. Au point que l’on pourrait par moment avoir du mal dans certaines circonstances, à s’adapter aux différentes métamorphoses qui en résultent. Comme dirait l’autre, on ne voit pas le temps passer. Pourtant, nous en sommes bel et bien les acteurs principaux, les témoins privilégiés, les auteurs et influenceurs actifs ou potentiels des changements à des allures qui impressionnent plus d’un.

Mais, il y a bien cette réalité qui échappe aussi à plusieurs personnes, prises dans le tourbillon de cette évolution. C’est la nécessité pour tous et pour chacun de pouvoir s’adapter à ladite évolution. Se doter de la mentalité qui va avec. Voilà, une capacité qui malheureusement n’est toujours pas à la portée d’une importante fraction de personnes. Elles sont comme on le dit souvent sur un air goguenard, dépassées par les évènements. La vérité est que, c’est tout simplement parce que, la plupart restent volontairement réfractaires aux changements. Au nom d’une prétendue conscience nostalgique, elles s’accrochent à des intérêts perdus. Des privilèges qui n’en sont plus… Autant d’acquis, qui se sont avérés plutôt fragiles, éphémères, sans fondements réels. Pour avoir été liés à des postes non mérités, des récompenses de leaders politiques pour le compte desquels ils auront bombé leur poitrine, des principes et considérations impopulaires, dont ils ont du mal à se départir. Et dont la perte, suscitée par les inévitables mutations politiques, a engendré dans les cœurs, les pires inimités qui soient. De sorte à faire perdre à ceux qui éprouvent ces si vilains sentiments, toute faculté d’évolution. De capacité à se refaire, à se conformer à tout ce qui s’impose à eux dans le cours du temps, en cherchant toujours à ne pas les subir. Mais plutôt à s’élever au-dessus des diktats qu’ils véhiculent.

L’année nouvelle que nous abordons devraient, et nous le souhaitons vivement, offrir la saine opportunité à toutes les âmes, toutes les consciences en proie à une telle situation, de pouvoir enfin faire leur mue. Amorcer véritablement le changement de mentalité qu’il faut, pour s’inscrire résolument dans la dynamique du moment. Et ce, tout en faisant fi de ses appartenances, considérations, intérêts et faveurs politiques. En ne les percevant plus telles, les seules voies tracées pour la réussite sociale. Le goût effréné du travail personnel, de l’effort individuel pour s‘épanouir n’est pareil à nul autre mode de réussite. Il est à n’en point douter, l’apanage de ceux qui luttent véritablement, en prenant appui sur leurs propres ressources ou capacités intellectuelles.

Puisse cette nouvelle année, être celle d’une prise de conscience effective pour tous ceux qui demeurent encore pathologiquement prisonniers de ces rancœurs injustifiés, les empêchant d’avancer, de progresser par eux-mêmes. Pour mettre ainsi fin, à cette fausse accusation portée à un changement de système ou de régime politique, qui serait à l’origine de leur incapacité de s’épanouir, face aux changements qui se produisent.

On entend ici et là quotidiennement en Côte d’Ivoire, des propos et actes d’exhortation à la paix, à la cohésion sociale, à la réconciliation, au vivre ensemble et j’en passe. Aucune de ces incitations à l’unité nationale, ne peut nous y conduire effectivement, tant que des cœurs continueront de se fermer aux changements. D’entretenir des sentiments de méprise, de rejet et de désapprobation systématiques, nées des changements de régime politique, qu’ils n’ont jamais souhaités, ou appréciés.

Moussa Ben Touré




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