Dosso est un nom de famille Mandingue porté par les Koyaka et Mahouka de la Côte d'Ivoire Dosso signifie en Malinké “entre dans le village.” Leurs ancêtres au Worodougou étaient des chasseurs devenus par des guerriers du l'État du Koyadougou (Mankono).
S'il n'y a aucun doute sur l'origine Mandé des Dosso. Il existe une divergence autour de leurs familles primaires. A Siana, village situé à une vingtaine de kilomètres de Séguéla (Nord-ouest, région du Worodougou) la tradition nous enseigne que les Dosso sont des Sylla. Contrairement à Mankono où les récits stipulent qu'ils seraient des Tanou. A côté de ces deux versions certains disent être arrivées dans le Worodougou avant ces d'eux familles.
Habitat
Ils habitent aujourd'hui les régions de Worodougou, du bere et du Bafing. À Massala- Assolo où ils sont propriétaires terriens et chefs de village. De même, à Oussougoula qui signifie “ La guerre a chauffé ici” , car ce serait suite à la bataille pour la conquête de territoire par Samory Touré que ce nom a été donné.
Le village a été fondé par un Dosso, benjamin d’une fratrie de trois Dosso. Quant aux deux autres, ils se sont installés sur le site actuel de Mamouroula où l’aîné est resté, tandis que le second est allé sur un site plus au nord où il a fondé le village Kérégbékoro. On les trouve à Gbogolo, Siana. Établis également à Mankono et Tonhoulé.
Ils se sont fixés Dans le Mahou dans les villages de Borotou où ils sont chefs, De Nyokosso, Sokourala (Mahou-Sokourala).
Faits historiques
Suite à un certain bicéphalisme (les Fofana et Karamoko) dans la gestion du pouvoir intellectuel et spirituel musulman Koya et les menaces des peuples Mano et Ouan. La stabilité définitive de Mankono n’était pas encore assurée, d’autant plus que le nouveau village avait besoin de bras valides pour se défendre contre les ennemis environnants et créer un kafo.
C’est dans cette atmosphère qu’arriva un groupe de guerriers en provenance de Manghannan qui eux, au départ, avaient opposés un refus à la proposition du Conseil de Djiba de migrer un peu plus vers le Nord. Fatigués des guerres, ceux-ci décidèrent de rejoindre Mankono et créèrent le quartier Tannan.
Selon des témoignages, c’est quatre ans après l’installation de Vamoroba qu’arrivèrent ces guerriers dirigés par un chef de guerre très célèbre et qui, après avoir longtemps erré et guerroyé, était maintenant à la recherche d’un établissement définitif qui, en cas de besoin, servirait de quartier général.
Ce chef de guerre s’appelait Kèlèmassa Dosso . A sa demande d’hospitalité, Simavi Gbéidé, le dougoutigi refusa d’abord avant d’accepter ensuite, après l’intervention de Vamoroba. Ils s’installèrent alors avec Gbindoro leur patriarche au quartier Gbénégueba ou Tannan. Le dougoutigi de Mankono concéda, et ce, sous l’influence des musulmans, le djanman-tigiya à la puissante famille guerrière des Dosso.
Avec l’arrivée des Dosso, quelques années après sa création, Mankono changea sa physionomie et sa vision politique avec l’extension de son aire géographique et politique. Les guerriers Dosso, en accord avec le Conseil du village, entrainèrent les guerriers de Mankono dans un impérialisme territorial toujours croissant. Pour adapter la structure politique du village à ces nouvelles exigences, le Conseil du village sur proposition des musulmans c’est-à-dire des Fofana et des Karamoko de Mouéla demanda que le djanmantigiya soit confié à Kèlèmassa, Dosso et à sa famille, et à la famille de Simavi Gbéidé, le dougoutigiya. Cette bipolarité ne gênait aucunement l’évolution politique et sociale du Koyadougou.
Source : Manding
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Publié le :
7 mai 2023Par:
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Publié le :
9 octobre 2024Par: