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Sylvain Gbohouo "Le Mondial 2022 est l’objectif principal"

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Quel bilan faites-vous de votre passage au TP Mazembe ?

Sur le plan purement sportif, c’est un bilan plus que positif puisque nous avons gagné pas mal de trophées. Aussi bien sur le plan national avec 4 titres de champion de la Rd Congo, que sur le plan continental avec un trophée de la Ligue des champions Caf, 2 trophées de la Coupe de la Confédération et 3 Supercoupes. Le tout en 6 ans.Sur le plan professionnel, cette aventure m’a énormément aidé. J’ai quitté le Séwé Sports de San Pedro avec lequel je jouais déjà la Coupe de la Confédération. Mais avec le TP Mazembe, j’ai franchi un nouveau palier à force de disputer cette compétition et de me frotter à d’autres cultures de jeu.


Tout n’a pourtant pas été rose pour vous dans ce club...

C’est clair. Il y a eu des moments difficiles, surtout au début. D’abord j’arrive dans ce club après la Can avec une blessure au genou. Ensuite, je trouve sur place Robert Kidiaba qui était le gardien de la sélection nationale de la Rd Congo. Ce n’est quand même pas rien. Le combat poignait déjà. Mais à force de travail, je finis par m'imposer. Ce qui n’était pas évident, surtout qu’au TP Mazembe, nous n’avions pas d’entraîneur de gardiens.


Commet expliquez-vous qu'un si grand club n'ait pas un entraîneur de gardiens ?


C’est Robert Kidiaba qui assumait cette fonction. Durant mes trois premières années dans le club, je n’avais pas d’entraîneur. Je vous laisse imaginer ma galère. J’attendais d’arriver à Abidjan pour travailler avec mon entraîneur personnel, Gogoua Kipré.


Finalement, vous avez décidé de partir. Pourquoi ?


Je n’ai plus la tête au TP Mazembe. J'ai tout gagné avec ce club, donc naturellement, j’ai des envies d’ailleurs. Je veux relever de nouveaux challenges. J’ai eu des opportunités en Afrique du Sud et en Arabie saoudite, mais nous ne sommes pas parvenus à un accord.


Vous êtes sans club depuis lors. Cela ne vous inquiète-t-il pas?


L’inquiétude est un sentiment que j’ai appris à chasser comme un ballon. Surtout au poste où j’évolue. Je continue de faire ce qui est essentiel, c’est-à-dire travailler pour rester au mieux de ma forme.


On vous a annoncé au Sporting club de Gagnoa et au Ghana. Qu’en est-il réellement ?


Je réfléchis à la possibilité de me relancer avec un club ivoirien avant mon départ. Plusieurs opportunités se sont présentées. J’ai songé d’abord à l'Asec Mimosas, mais Cissé Karim est déjà là. Ensuite, le Fc San Pedro, mais là aussi, le jeune Ira Tapé est en train de faire ses armes et je ne voudrais pas le perturber. Avec le président du Sporting club de Gagnoa, nous avons évoqué la possibilité de collaborer dans le futur, mais rien de plus.


Avez-vous des touches en ce moment ?


Je sais que les choses vont se faire bientôt et je n’ai pas la moindre inquiétude à ce sujet. Très bientôt, vous aurez la primeur de l’information concernant ma destination.


Que dit le sélectionneur concernant votre situation ?


Nous sommes en contact permanent. Il me rappelle chaque fois mon statut et toute la confiance qu’il place en moi et moi je travaille à lui rendre cette confiance. C’est d’ailleurs le sélectionneur et l’entraîneur des gardiens, Tizié Jean Jacques, qui ont établi mon plan de travail. Je suis conscient du travail à accomplir pour rester en forme et c’est ce que je fais. La situation n’est pas celle qu’on veut faire croire. Je travaille dur avec des professionnels pour rester compétitif.


Vous sentez-vous physiquement prêt pour aborder les éliminatoires de la Coupe du Monde 2022 ?


Je suis dans la forme de ma vie. Plus déterminé et ambitieux que jamais car j’ai faim de titres. Un bon gardien de but se distingue par sa capacité à rester au sommet pendant longtemps. Et j’ai encore de belles années à donner au foot.


Comment réagissez-vous à toutes les critiques à votre endroit ?

Certaines critiques sont fondées et je m’en sers pour m’améliorer. Elles me permettent de devenir meilleur. D’autres, par contre, sont faites pour blesser inutilement. Quand un footballeur vient servir son pays, c’est difficile de comprendre qu’il y ait autant de méchancetés. Il y a comme un acharnement.


Sur vous en particulier...


Pas seulement sur moi, mais sur tous les gardiens de but qui se succèdent en sélection nationale. Il n'y a aucune indulgence à ce poste. De Gouaméné Alain à Tizié Jean Jacques jusqu’à Copa Barry. Aujourd’hui, c’est mon tour de vivre cette situation. Mais j’ai traversé tellement d’épreuves que plus rien ne peut m'ébranler. Même le jeune Tapé Eliezer n’échappe pas aux critiques. Lui qui incarne l’avenir a pourtant besoin d’être encouragé.


Vous entamez bientôt les éliminatoires du Mondial 2022 par un déplacement à Maputo. Quel est votre état d'esprit ?


Je suis serein. C’est un match important car il est bon de commencer ces éliminatoires par une victoire. Il n'y a plus de petites nations au football. Nous allons nous battre pour arracher une victoire en terre étrangère parce que cela sera capital dans le décompte final. Nous allons à Maputo dans l’intention de gagner.


Le Cameroun sera l'un de vos adversaires. Comment appréhendez-vous cette double confrontation face aux Lions indomptables ?


Ce sera un vrai duel. Nous sommes un grand pays de football et il va falloir le démontrer lors de cette phase de poules. Nous avons un bon groupe qui a envie de réaliser de grandes choses et la qualification pour le Mondial au Qatar en 2022 est mon principal objectif.


 Sabine Kouakou




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