La Côte d’Ivoire poursuit inexorablement sa marche en avant, vers le sommet du bien- être économique et social, auquel aspirent légitimement du reste, ses populations. Une évolution notable que rien ne devrait pouvoir irréversiblement entraver. Même pas ces soubresauts socio politiques, qui n’arrêtent pas d’émailler le renouvellement des différents mandats électifs, mais sans jamais réussir à ébranler les fondements même de la jeune nation que représente la Côte d’Ivoire. C’est que 61 ans après son indépendance, ce pays n’a guère jamais totalement rompu avec le développement, pour se retrouver empêtré dans des crises sans fin. Bien au contraire, depuis 2010 surtout, il s’opère dans tous les domaines et partout sur son territoire, comme une révolution en la matière, ne laissant aucun observateur indifférent. Cela, d’autant plus que la dynamique qui s’en dégage est fort impressionnante et rappelle fortement les premières décennies de l’accession du pays à la souveraineté nationale et internationale.
Et fait à la fois notable, réconfortant et rassurant, c’est la détermination et l’engagement des gouvernants, à maintenir et amplifier vaille que vaille, cette dynamique, et les actes de développement qu’elle sous- tend. En effet, face aux Ivoiriens Alassane Ouattara à qui, il faut devoir à la vérité d’attribuer tout le mérite de ce renouveau du développement que vit la Côte d’Ivoire, a réitéré tout son désir ardent de poursuivre cette noble œuvre. Avec en prime, le maintien et la consolidation de la paix. Préalable à tout développement comme aimait à le dire Félix Houphouet Boigny, dont il reste un fervent disciple en la matière. C’est dans cette optique que s’inscrit la rencontre qu’il a eue avec Laurent Gbagbo. Preuve de l’assurance à donner aux Ivoiriens, quant à sa volonté de maintenir ce climat de paix, de cohésion sociale et d’union, « pour une Côte d’Ivoire solidaire », base de son programme de développement. Viens ensuite sa ferme volonté de poursuivre cette nouvelle dynamique qu’il a imprimée au processus d’épanouissement économique et social de la Côte d’Ivoire. Les entraves que constituent la flambée des prix, aux causes multiples, l’impact négatif tous azimuts de la pandémie à Coronavirus, sont en train d’être surmontées, ainsi que peut le constater le citoyen lambda. Les fragilités sociales qui en ont résulté, dont la dégradation du pouvoir d’achat de nombre de personnes, l’aggravation de l’état de paupérisation de nombreuses couches sociales d’Ivoiriens, bénéficiant d’appui financiers de l’Etat, seront corrigées. C’est justement à ce titre, que le Président de la République a mentionné dans son adresse à la nation, la mise en place d’un nouveau Programme social du gouvernement en abrégé PSGOUV, en vue de consolider les bases du premier programme. Il devra plus faciliter l’accès à l’éducation, à la santé et aux financements, pour l’exécution des projets.
Mais, que vaudront tous ces engagements, si la scène politique devrait continuer à s’animer par l’exercice d’une démocratie, aux notions toujours mal comprises mal maitrisées. Assorties de pratiques politiques obscurantistes, ne servant que des intérêts individuels et non collectifs, qui sont ceux du peuple, qu’on aura plutôt réussi à manipuler. La démocratie, la vraie, celle qui crée les conditions d’une saine émulation économique, qui favorise les inspirations et incite les génies créateurs à se manifester dans l’optique du bien- être économique et social des populations, ne peut rimer avec la violence. Et encore moins avec l’intolérance à la contradiction, l’incapacité à concevoir un véritable programme de développement et surtout à le défendre en persuadant les détenteurs des suffrages que sont les populations à le soutenir. Avec un parlement désormais si pluriel, comme ce ne fut jamais le cas avant, sinon rarement, avec des volontés exprimées ici et là par les leaders politiques, à conférer une nouvelle coloration à leurs pratiques, dépourvue de tous germes conflictuels, mais plutôt bien imbibée des valeurs de la démocratie, l’on peut alors se permettre d’espérer. Espérer que des lendemains meilleurs attendent ce pays. Et surtout que dans l’immédiat, la nouvelle dynamique de développement amorcée par la Côte d’Ivoire sous l’ère Ouattara, se poursuivra. Sans entraves majeures, imputables à la politicaillerie tout simplement.
Moussa Ben Touré