publicité

Politique

Humeur . A quand le prochain coup d’Etat malien ?

Publié le :

Si les Maliens se sont jusqu’ici accommodés des différents coups de force des militaires contre la démocratie, ils seront assurément prêts supporter les conséquences des sanctions que la Cedeao vient d’infliger à leur pays. Surtout que celles-ci n’ont véritablement rien d’économique, revêtant plutôt un caractère plus diplomatique. De plus, aucune exigence n’est faite au colonel Assimi Goïta, de remettre dans leurs fonctions le Président de la transition et son Premier ministre, tous deux des civils qu’il a fait débarquer et contraints à la démission. Dès lors, il n’ y a pas lieu de pleurnicher outre mesure, sur ce qui pourrait advenir de l’application effective de ces sanctions.

Les Maliens continueront donc de plus belle à se fier à Assimi Goîta et son équipe, dont ils n’ont du reste pas manqué de saluer le deuxième coup d’Etat qui a consisté , à s’octroyer le poste de Président de la transition. Un fait contre lequel, la Cedeao n’a pas non plus arrêté de sanction. La soldatesque malienne mènera la barque de la gouvernance politique à sa guise. En imposant très certainement, les civils de son choix, prêts à lui faire allégeance, quel qu’en soit le prix. Quitte à fomenter un autre coup d’Etat, pour ramener les choses à sa convenance. A quand donc le prochain putsch ? Question d’autant plus essentielles qu’il n’est pas certain que, le délai de 18 mois, que les militaires se sont imposés pour préparer le pays à de nouvelles élections, puisse être respecté. Il s’en suivra alors, une grogne des partisans de la démocratie vraie, qui voudront rompre avec cet autre règne des hommes en kaki, qu’ils auront eux-mêmes contribué à instaurer ; en faisant pratiquement le lit, par l’entremise de révoltes sauvages et autres manifestations , rendant le Mali si ingouvernable que l’armée, toujours à l’affût du pouvoir, s’est crue autorisée à s’ en emparer tout bonnement. Faisant fi de tout respect et de l’observance des règles démocratiques. Contraires aux coups d’Etat. L’attitude des soldats maliens est, de l’avis de plusieurs observateurs, d’autant plus aberrante et arriérant, qu’il y a mieux à faire pour eux, en matière de sécurisation du pays, contre les djihadistes, que de vouloir occuper la scène politique nationale. Ces terroristes qui font plus de mal au Mali, que ne l’affectent les mauvais systèmes de gouvernance politique des tenants du pouvoir. Systèmes auxquels on peut toujours mettre fin, au terme du mandat électif qui les a légitimés, sans avoir recours à une force militaire à cet effet. Du coup.la menace du Président Français d’abandonner le pays à l’insécurité djihadiste qui l’étreint chaque année un peu plus se justifie. Lui qui a perdu à ce jour environ cinquante- cinq de ses soldats, dans cette lutte contre le terrorisme, en dépit de tous les moyens sophistiqués de guerre, dont disposent les militaires de l’opération Barcane.

Moussa Ben Touré


GENERATED_OK



publicité

FIL INFO

25 novembre 2025

Souveraineté numérique en Afrique : L’appel urgent pour des infrastructures et une IA contrôlée

25 novembre 2025

Nouvelle nuit d’attaques aériennes massives en Ukraine et en Russie

25 novembre 2025

Beauté : Olivia Yacé renonce à son titre de Miss Univers Afrique & Océanie 2025

25 novembre 2025

Port autonome de Dakar : pénalités et frais de stockage annulés pour 2 500 conteneurs maliens

25 novembre 2025

La justice annule les inculpations de James Comey et de Letitia James, deux cibles de Trump



Fanico

4 novembre 2025
Notre Mamadi Doumbouya qui êtes aux cieux !
Magaye GAYE 29 septembre 2025
De l'importance du protocole dans les relations internationales
Koffi Banh 25 septembre 2025
C’est un devoir, un engagement envers nos enfants
Thierry Coffie 3 septembre 2025
Ce que peu de gens savent de la relation entre le Jeune Capitaine Thomas SANKARA et le MORO NABA.


Annonces
publicité
publicité